Cherbourg...et les Parapluies.

Bonjour,

Ce jeudi, nous devions randonner, mais la météo en a décidé autrement.. nous avons décidé d'aller explorer Cherbourg, jour de marché.

Notre première visite fut consacrée à la Basilique de la Sainte-Trinité située sur la place Napoléon.

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Construite au XI^ème siècle à l’initiative de Guillaume le Conquérant, la Basilique de la Trinité sera en grande partie rebâtie au XV^ème siècle dans le style gothique flamboyant.

Endommagée pendant la Révolution, elle connaîtra d’importantes campagnes de restauration au XIX^ème siècle.

De cette époque date l’imposant clocher porche néo-gothique de l’architecte Lesauvage.

Elle abrite de nombreux mobiliers déjà classés : le maître-autel à retable sculpté par Armand Fréret (1758-1816)...

...les fonts baptismaux du XIV^ème siècle.

Nous avons déambulé dans le vieux Cherbourg, via la Cour Marie avec ses pavés et ses immeubles en shiste bleu et ses façades à pan de bois. 

On se croirait dans une cour de village à l’ancienne. 

A l’époque de la Révolution, se trouvait là l’ancien Relais de la Poste, avec ses écuries, les diligences foulaient les pavés de la cour et toute la vie autour.

C’est aussi en endroit mythique, les scènes extérieures du film « Les Parapluies de Cherbourg » y ont ont été tournées.

La Grande Rue abritée par les fameux Parapluies, et la Place du Général De Gaulle où se tient le marché.

Le Trident, scène nationale qui propose une programmation pluridisciplinaire soit en théâtre, en danse, en musique ou en cirque, est actuellement en travaux de restauration mais reste ouvert au public.

L'après-midi, nous sommes allés visiter la Manufacture des Parapluies de cherbourg, Quai Alexandre III.

L’histoire commence par un film. « Gamin, tous les soirs, j’allais sur les lieux du tournage des Parapluies de Cherbourg ».

Les images de son enfance en tête, Jean-Pierre Yvon fabriquera lui-même les premiers Véritable Cherbourg, marque déposée en 1986. Dirigée aujourd’hui par Charles, le fils, la manufacture s’est installée quai Alexandre III dans les anciens locaux de la Banque de France où la salle des coffres s’est transformée en atelier que l’on peut visiter.

Père et fils savent parler de la beauté du galbe, du bruit de l’eau qui ruisselle, des mots de la pluie.

Petite note confidentielle : le premier prix 150€, c'est vrai que la qualité luxueuse, la beauté de l'objet, la garantie anti-casse, la fabrication française 🇫🇷 sont là, tout ces paramètres ont un prix, à inscrire sur une liste au Père Noël...😳

A bientôt.