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16 Juillet 2018
Bonjour,
En mai dernier, nous avons profité d'un soleil généreux pour faire un petite une visite dans Blois et de son château royal.
Cliquez sur les flèches de droite ou de gauche pour voir les diaporamas et sur les images fixes pour les voir en grand format.
Sur la grande place, face au château la Maison de la Magie, une hydre à six têtes surprend, toutes les heures, les visiteurs et attise notre curiosité.
Cette maison fera l'objet d'une autre visite.
La façade principale du château s'ouvre par un porche surmonté par la statue équestre de Louis XII et orné de fleur de lys, symbole de la royauté.
Le château de Blois réunit autour d'une même cour quatre ailes de quatre époques et de quatre styles différents, véritable panorama historique de l'architecture française.
Les restaurations de XIXème et XXème siècles complètent l'histoire architecturale.
L'aile Renaissance est remarquable par son escalier en vis abrité dans une tour largement ouverte, il illustre parfaitement ce mélange d'influences.
La chapelle Saint-Calais fut construite sous Louis XII, et consacrée en 1508.
Les vitraux de Max Ingrand (1957) évoquent plusieurs figures et évènements de l'histoire du château.
La chambre de la Reine.
C'est dans cette salle que serait morte la Reine Catherine de Médicis le 5 janvier 1589.
La journée type de la reine est évoquée dans cette pièce.
Le monogramme omniprésent de Henri II et de Catherine de Médicis est composé d'un H et de deux C entrelacés. Le Roi avait son propre monogramme : H et D pour Henri Deuxième.
Dans l'alcôve, célèbre portrait d'Antonietta Gonsalvus peint en 1585 par Lavinia Fontana.
La galerie de la Reine, lieu de promenade intérieure, ouvre sur la façade des loges d'où l'on pouvait admirer les jardins.
On y évoque le rôle de la musique et de la danse ainsi que le goût pour les galeries de portraits dans les demeures princières et aristocratiques aux XVIème et XVIIème siècles.
Le carrelage en terre cuite vernissée, créé par Félix Duban au XIXème siècle sur un modèle du XVème siècle, a été restauré en 2000.
La chambre du Roi.
Henri III exalte son autorité par une stricte codification des usages de la Cour.
Il réglemente l'accès à sa personne et rejette la familiarité qui existait auparavant entre les rois et la noblesse, ce qui le conduit à une certaine impopularité.
La tradition dit que c'est dans cette pièce que le Duc de Guise fut assassiné.
(Voir ci-dessous)
La salle du Conseil.
De nombreux peintres historicistes du XIXème siècle ont été inspirés pas l'Assassinat du Duc de Guise...dont l'oeuvre de Paul Delaroche et de son atelier (1834).
Réalisé sur une commande de Ferdinand d'Orléans, fils du roi Louis Philippe, cette scène représente le duc de Guise assassiné au château de Blois en 1588 sur ordre du roi Henri III.
La mise en scène est très théâtrale : le roi apparaît derrière un rideau, accueilli par ses hommes en armes, pour découvrir le corps de son ennemi, gisant à terre.
On retrouve le goût du XIXème siècle pour le drame, dans une fresque historique romantique et décorative.
De l'escalier on a une vue sur les fenêtres à meneaux et l'aile Louis XII.
La salle des Etats construite par le comte Thibault VI en 1214, a gardé ses dispositions anciennes : deux vaisseaux couverts d'un lambris en bois séparé par une file de six colonnes.
Utilisée comme salle de justice par les comtes de Blois, elle accueille à deux reprises, en 1576 et 1588, les Etats Généraux convoqués par Henri III.
Polyptyque en 6 panneaux par Marco d'Oggiono (vers 1500 – 1510)
Représentant en haut de gauche à droite : saint Nicolas de Tolentino, saint Augustin, sainte Monique ; puis en bas saint Jean-Baptiste, la Vierge à l'enfant et saint Pierre.
Ce retable monumental, qui faisait près de 3 mètres sur 4 à l'origine, décorait l'autel d'une église, probablement dans la région de Milan.
Il est signé du peintre Marco d'Oggiono, principal élève de Léonard de Vinci.
L'influence du Maître est ici clairement marquée, notamment dans le visage de la Vierge, proche de celui que Léonard peint dans la Vierge aux rochers, conservée au musée du Louvre.
Note : La photo du haut est la mienne, j'ai choisi de télécharger une photo sur le site du château pour une meilleure compréhension de l'ɶuvre.
La Tour de Foix est un vestige des fortifications du XIIIème siècle.
Les terrasses offrent un vaste panorama sur la ville de Blois, la vallée de la Loire et l'église Saint-Nicolas.
En sortant du château, nos avons fait un petit tour dans la ville en commençant par la rue du commerce et l'étroite ruelle Rebrousse-Pénil.
Quelques jolies maisons à pans de bois dont certaines datent des XVème et XVIème siècles.
Panorama depuis le haut des escaliers Denis Papin, la statue installée sur le palier est celle du célèbre inventeur du principe de la machine à vapeur (1647-1713).
L'Hôtel d'Alluye est édifié entre 1500 et 1508 pour Florimons Robertet, trésorier de France, secrétaire des rois Charles VIII, Louis XII et François 1er.
Influence par l'art italien du Quattrocento, Florimond Robertet fait de son hôtel un manifeste de modernité tant par le plan que le décor.
De dimensions sans équivalent dans le centre de Blois, l'hôtel se compose à l'origine de quatre corps de bâtiments, précédés d'une galerie formant un péristyle autour d'une cour centrale.
Au fil du temps, plus de la moitié de l'hôtel est détruit.
Très restauré au XIXème siècle, il reste néanmoins une référence dans l'art de la première Renaissance.
A l'angle de la rue du Lion Ferré, l'hôtel dit de la Chancellerie est remarquable par sa charpente en carène de bateau renversé.
Le jardin Augustin Thierry, né le 10 mai 1795 à Blois, doit son nom à l'un des premiers historiens à avoir travaillé sur des sources originales.
Aménagé en 1850, le jardin donne sur la façade des loges du château.
L'église Saint-Vincent est l'ancienne chapelle du collège des jésuites venus s'installer à Blois en 1622.
La façade plaquée contre l'église à nef unique prend pour modèle celle du Gesù à Rome.
Sous la première corniche, les lettres G entrelacées et AM correspondent aux initiales de Gaston d'Orléans, frère de Louis XIII et constructeur de l'aile classique du château et sa fille Anne-Marie de Montpensier qui contribuèrent à financer l'édifice.
A bientôt...
Le Château de Chambord.
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