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Randonnée, voyages, visites, photos, nature...

Carnets de r@ndos et de voy@ges...

Visite du Port-Musée de Douarnenez.

Bonjour,

Le temps n'étant pas merveilleux, nous avons décidé de quitter la presqu'île de Crozon pour visiter Douarnenez.

Port de pêche florissant jusqu'à la fin des années 1970 et début 1980, il a connu un très net déclin depuis.

Il bénéficie d'un regain depuis les années 2000.

​Cliquez sur les flèches de droite ou de gauche pour voir les diaporamas et sur les images fixes pour les voir en grand format.

© Toute copie ou reproduction d'images interdites.

À mi-chemin entre Douarnenez et Morgat, en plein milieu de la baie, trois épaves de bateaux, situées à une soixantaine de mètres les uns des autres, La Meuse, La Perle et Le Castel-Meur coulent une retraite heureuse, devenus les promoteurs immobiliers d’une faune aquatique très dense.

Quelques voiliers mouillent au large du Quai du petit port.

Le quai vu de la rue Anatole France.

Notre premier but était la visite de La Chapelle Sainte-Hélène, malheureusement fermée, visites sur rendez-vous après réservation.

Un peu déçus, j'ai cherché quelques photos sur le net, merci à l'office du tourisme de la ville.

Sa construction date de la première partie du XVIème siècle, les agrandissements qu'elle subit aux XVII et XVIIIèmes siècles,
témoignent de la naissance et de la croissance du village du Rosmeur
à Douarnenez.

La chapelle est dédiée à Sainte-Hélène, mère de l’empereur romain Constantin qui a reconnu officiellement la religion chrétienne en 313. Elle aurait rapporté des reliques de la croix du Christ.

Près du chœur, la statue en bois polychrome du XVIIème siècle la représentant est l’œuvre d’un ébéniste de la Marine de Brest.

Nous avons décidé d'aller visiter le Port-Musée de la ville.

La visite commence par une reconstitution d'un quai du port de pêche à marée basse.

Le marin tient une bouée.

Chalutier-thonier le « Saint Quido » - 1966.

Naviguant entre 1966 et 1990 c'est à partir de 1981, qu’armé au thon et immatriculé à Concarneau, il parcourt d’immenses étendues de mer du Golfe de Gascogne aux Açores.

Visite du Port-Musée de Douarnenez.
Visite du Port-Musée de Douarnenez.
Visite du Port-Musée de Douarnenez.

Construit au chantier Hénaff au Guilvinec pour Jean-Claude le Roux de Loctudy, conduit par un équipage de six hommes et doté de deux moteurs diesel Baudouin, il prenait la mer pour des campagnes de 18 jours à 1 mois.

Visite du Port-Musée de Douarnenez.
Visite du Port-Musée de Douarnenez.
Visite du Port-Musée de Douarnenez.
Visite du Port-Musée de Douarnenez.
Visite du Port-Musée de Douarnenez.
Visite du Port-Musée de Douarnenez.

Une grande salle est réservée aux vieux gréments de toutes origines : de la modeste pirogue monoxyle de Guinée Bissau au bateau-usine de plus de trente mètres caractéristique des trente-glorieuses, en passant par des bateaux de travail remontant au XIXème siècle.

 

Visite du Port-Musée de Douarnenez.
Visite du Port-Musée de Douarnenez.
Visite du Port-Musée de Douarnenez.
Visite du Port-Musée de Douarnenez.

Exposition ARTBALISE de 1300 m« Verticales Cicatrices » de Fred Barnley, ancien élève du designer Serge Mouille, célèbre pour ses luminaires aux formes dépouillées et au métal peint en noir.

Il élabore plusieurs variations de maquettes de bouées en jouant sur la forme, la lumière et le mouvement.

Il en discute avec l’un de ses anciens élèves avec lequel il s’est lié d’amitié, Mik Poullard, lui-même devenu enseignant et installé dans le Finistère, qui lui suggère de proposer ces balises imaginaires au Port-musée de Douarnenez.

 

Visite du Port-Musée de Douarnenez.
Visite du Port-Musée de Douarnenez.
Visite du Port-Musée de Douarnenez.
Visite du Port-Musée de Douarnenez.

En 1850, sous l’impulsion d’industriels nantais, Douarnenez s’apprête à devenir la capitale de la conserve.

Dans la première moitié du XIXème siècle, la ville de Nantes est en effet le théâtre de l’expérimentation industrielle de l’invention de Nicolas Appert.

La sardine à l’huile est l’un des produits de prédilection de cette nouvelle industrie.

Eugène Clairian ouvre ainsi la première conserverie à Tréboul en 1853.

Il est suivi par Jules Lemarchand et Auguste Chancerelle.

De Tréboul au Rosmeur, en passant par le Port Rhu, pas moins de 40 conserveries sont construites entre 1860 et 1900.

À bientôt.

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