Arrivés à Vannes sur notre lieu d'hébergement en fin de matinée, nous avons déjeuné rapidement, ci-dessous le groupe sous haute protection !
L'après-midi fut consacrée à la visite de la ville.
Vannes possède un important patrimoine de maisons à pans de bois. Les plus anciennes datent du XVe siècle, les quelques unes qui restent sont extrêmement bien conservées et entretenues.
Les plus remarquables, à cause du soin apporté au décor, et en particulier sur les encorbellements, datent du XVIe siècle. On les trouve
par exemple rue Saint-Salomon ou dans le quartier Saint-Patern. A cette époque des boutiques s'ouvrent au rez-de-chaussée.Entre les maisons, la Cathédrale Saint Pierre, classée Monument Historique.
L'ossature des maisons se compose de supports verticaux prenant appui sur les pièces de bois horizontales, les sablières ; des pièces biaises, assemblées en chevrons en formant des croix de
Saint-André, assurent la stabilité de la charpente. Le remplissage entre les bois est un torchis.
Nous avons l'impressions qu'elles se touchent, certaines paraissent en total déséquilibre !
A l'angle de la rue Noé, subsiste une enseigne à l'image des propriétaires de la maison, nommés par tradition «Vannes et sa
femme».
La tour du connétable.
Comme l'indique son nom, la fonction de cette tour était prestigieuse, puisque destinée au Connétable, c'est-à-dire au chef des armées du Duc. Un des plus important fut Arthur de Richemont, frère
de Jean V et duc de Bretagne lui-même dans la dernière année de sa vie (1457-1458).La tour est
vraisemblablement liée à un projet de logis jamais réalisé comme l'atteste les maçonneries d'attente visibles de ce coté.
Vue des rempartséléments majeurs du
paysage urbain, témoignent de 1 500 ans d'histoire militaire.
A la fin du IIIème siècle, quand l'empire romain vacille, Vannes, alors dénommée Darioritum, est autorisée à se fortifier. Un castrum (site fortifié) est bâti à l'ouest de la
ville gallo-romaine, sur la proche colline du Mené. Le tracé triangulaire du mur de défense protège une superficie de 5 hectares environ.
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A la fin du XVIe siècle, l'enceinte médiévale est renforcée de bastions pour répondre aux besoins de
l'artillerie moderne. L'éperon de la Garenne, est le dernier ouvrage défensif construit à Vannes.
Au loin on aperçoit l'église Saint-Patern, attestée au XIème siècle et dédiée au premier évêque connu de
Vannes.
Au début du XVIIIème siècle, l'édifice est en mauvais état mais c'est après l'effondrement de la tour clocher, en mai 1726, suite à un ouragan, qu'est décidée sa
reconstruction.
A la fin duXVIIIème siècle, la nef est prolongée de deux travées et les travaux du clocher-porche sont
commencés ; l'ouvrage est achevé vers 1820.
Chaque chapelle latérale, chacun des bras du transept et le chœur contiennent un retable dont le plus ancien date des années 1690.
Sous le lavoir de la Garenne aménagé sur le Marle en contrebas des remparts.Il se compose d'une galerie, couverte d'une toiture d'ardoises qui suit la courbe de la rivière, et d'un étage avec une façade en pans de bois. C'est sous
cette galerie que prenaient place les nombreuses "laveuses" ou lavandières vannetaises.
Le nombre important de souches de cheminées indique l'emplacement des buanderies.
Mes sources : le site de la municipalité de Vannes.