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17 Février 2010
Notre cinquième étape sur le chemin de Saint
Jacques,
De Roncevaux à Burgos. - 268 Km.
Visite de Burgos le 25 Mai 2009.
Après une bonne nuit de repos, cette journée fut consacrée à la visite de la ville.
Burgos berceau de la vieille Castille, se divise en deux parties, de part et d'autre de l'Arlanzón, reliées
par de nombreux ponts : la vieille ville, sur la rive occidentale, et un quartier moderne, sur la rive orientale.
Burgos est trop riche en monuments pour qu'on puisse se substituer à un guide complet.
On entre dans la ville par la calle de las calzadas au non jacquaire on ne peut plus explicite : les chaussées.
La Porte Sainte Marie.
El Arco de Santa Maria. Parure très populaire de la cité, c'est une porte des murailles du XIVème siècle, dont la façade fut modifiée au XVIème siècle, comme arc de triomphe pour l'empereur
Charles Quint.
Elle présente les grands personnages de Burgos : en bas, Diego Rodríguez Porcelos est encadré par les deux juges mi-légendaires qui auraient dirigé les affaires de Castille au Xème siècle ; en
haut, le comte Fernán González et le Cid (à droite) tiennent compagnie à Charles Quint.
On ne sait où tourner la tête devant une telle floraison de pierre au milieu de places publiques
monumentales,
La cathédrale Santa Maria de Burgos est l'une des plus belles d'Europe. Sa construction débuta en 1221
à l´initiative du roi Fernando III le Saint et de l’évêque Don Mauricio et sa consécration eût lieu en 1260.
Elle fut ensuite agrandie et embellie avec un cloître grandiose et de nombreuses chapelles, parmi lesquelles on remarque celle des Connétables (XVème siècle) et celle de Sainte Tecla (XVIIIème
siècle), ainsi qu’avec les flèches de la façade principale (XVème siècle) et le splendide ciborium du transept (XVIème siècle).
Le portail du Sarmental.
La façade sud présente le portail du Sarmental, dans le plus pur style gothique, terminé vers 1235. C'est le portail le plus classique et le plus élégant de la cathédrale par ses proportions et la beauté de toute sa sculpture. Au centre du tympan se trouve le Christ en majesté, Maître avec le Livre de la Sagesse entre les mains, entouré des quatre évangélistes et de leurs symboles.
En dessous, dans le linteau, les douze apôtres avec le livre des évangiles dans la main. Les statues des piédroits furent remplacées au XVIIe siècle, elles représentent Aaron et Moïses à gauche et Saint Pierre et Saint Paul à droite. Le meneau contient la statue d'un évêque, successeur du Christ en majesté, qui pourrait représenter l'évêque Maurice, initiateur de la cathédrale. Dans les archivoltes, des anges avec des cierges et les vieillards de l'Apocalypse.
Le déambulatoire (détail)
Construite en 1765 dans le style baroque par l'architecte Frère José de San Juan de la Cruz.
Dans ses trois retables sont gardés, dans des bustes reliquaires et des châsses, les reliques de saints et
saintes de tous les temps antérieurs au XVIIIe siècle ; certaines sont authentiques et d'autres estimées en tant que telles dans des inventaires existant depuis le Moyen-âge.
Admirez le dôme peint.
Détail du retable.
La chapelle San Enrique.
La construction de la chapelle Saint Henri fut soutenue par l'Archevêque Don Enrique de Peralta y Cárdenas.
Œuvre des maçons Juan de Sierra et Bernabé de Hazas, elle fut achevée en 1674. Sur le mur du chevet plat se trouve le retable de l'autel construit à la même époque que la chapelle.
La niche centrale contient un Christ des douleurs assis, avant d'être crucifié. Il s'agit d'une image flamande de l'école
d'Anvers, dont l'auteur est inconnu, datant environ de 1500, qui était déjà vénérée dans une chapelle antérieure à celle-ci sous le nom d’ »Ecce Homo » ; elle fut très vénérée surtout en temps de
calamités.
La voûte en calotte et la grille d'entrée ont été réaliséespar Cristóbalde Andino (av.
1534).