Randonnée, voyages, visites, photos, nature...
21 Septembre 2021
Bonjour,
Cette deuxième journée, nous sommes allés faire le tour de la Pointe de Pen Lann, située à Billiers face à l'estuaire de La Vilaine, elle offre un panorama intéressant entre océan et rivière.
En allant de la pointe vers la plage des Granges, vous passez par le site mégalithique du cairn des Grays située dans une prairie littorale sauvage.
Cliquez sur les flèches de droite ou de gauche pour voir les diaporamas et sur les images fixes pour les voir en grand format.
© Toute copie ou reproduction d'images interdite.
Avant de partir pour notre petite randonnée, visite de l'église Saint Maxent de Billiers.
La paroisse de Billiers voit le jour au XIème siècle. Elle est dédiée à Saint Maxent, évêque poitevin mort en 515 et dont le corps avait été transporté de 868 à 920 à Plélan, ancienne dépendance de l'abbaye de Redon.
Le retable en bois date du XVIIème siècle : au centre est disposée une peinture figurant une Crucifixion (datée de 1917 et œuvre du nantais Zorwden d'origine suisse) que domine une statue de Vierge à l'Enfant dans une petite niche.
Ex-voto du XIXème siècle.
Les vitraux de la nef ont été choisis sur des critères bien précis.
On a voulu y faire figurer dessins français et bretons particulièrement connus et par ailleurs représentatifs des différents sacrements.
Confirmation. Je vous marque du signe de la Croix et vous confirme avec le Chrême du salut.
Mariage : au nom du père du fils et du Saint Esprit.
Charles de Foucauld pour le sacrement de l'Ordre.
Sacrement des malades. Saint-Louis sur son lit de mort. Par cette onction sainte que Dieu vous pardonne les fautes commises par le toucher.
Le curé darse pour le sacrement de la Pénitence.
Saint-Vincent Ferrier Dominique d'origine de Valence Espagne : Saint Vincent Ferrier priez pour nous.
Les vitraux des petites chapelles réalisé en 1916 par Monsieur Laumonnier de Van, selon la facture de l'époque.
Honoré Saint-Amand et Saint Joachim avec la vierge, leur fille au sud Notre-Dame de Lourdes.
En sortant de la ville, par le GR34, nous sommes devant l'étier de Billiers et face aux parc à huitres.
Marée basse devant les anciens marais salants.
Face à l'estuaire de La Vilaine, la pointe de Penn Lann offre un panorama intéressant entre océan et rivière.
Arrivée à la Pointe de Penn Lann, dans la zone du domaine de Rochevilaine, lieu occupé par les Allemands durant la seconde guerre mondiale.
Jusqu’à la fin des années 50, les tranchées sont encore visibles. À l’époque, cette maison ne présentait que le corps de bâtiments tournés vers la mer.
Cette propriété est désormais privée et transformée en complexe hôtelier.
Tout près du Domaine, le phare de Penn Lann, après de nombreuses modifications il a fini par remplir totalement sa fonction de veille sur l’entrée de la Vilaine.
Le combustible était initialement (1839) de l'huile végétale. La migration vers l'huile minérale se situe vers 1875. L'électrification est réalisée en 1955 suivie de l'automatisation en 1995.
Depuis mai 1955, l'optique est feu à 2 occultations toutes les 6 secondes, focale 0,25 m.
Nous reprenons notre GR sur la côte sur par la plage des Barges, en direction du Dolmen du « Crapaud ».
Aujourd’hui, il est réduit à sa plus simple expression, c'est-à-dire une grande pierre plate qui, autrefois, reposait horizontalement sur des pierres verticales posées sur champ, composant ainsi une chambre quadrangulaire dont le couloir d’accès a disparu, englouti peu à peu par l’avancée de la mer.
Le recul du littoral étant estimé à une dizaine de mètres depuis l’époque néolithique, ce couloir pouvait donc avoir une longueur assez importante. Désormais, son aspect primitif est donc difficile à déterminer.
Nous quittons le dolmen du « Crapaud » en remontant sur la falaise pour visiter le dolmen des « Grays », site plus remarquable puisque mieux conservé et de ce fait, mieux connu.
Inscrit à l’Inventaire Général des Monuments Historiques dès 1934, il faut attendre une intervention de la municipalité pour qu’il soit dégagé de sa gangue de ronces et d’herbes folles, puis remis en valeur.
Parfois qualifié de tumulus, il se composait de trois dolmens à couloir, avec traces de compartimentage (la chambre funéraire est subdivisée par des cloisons internes), surmontés d’une butte artificielle en pierres – ou cairn –, désormais quasi disparue.
Le dolmen des « Grays » relevait donc du groupe des tombes à chambre subdivisée qui correspondent à une volonté, apparue dès la fin du Vème millénaire av. J.-C., de différencier l'espace funéraire dans le but d’une installation de sépultures multiples. Son diamètre estimé était de 20 à 30 mètres.
[Source] : Wikipedia.
Cliquez sur l'image ci-dessus pour voir le détail de notre promenade.
A bientôt.