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21 Septembre 2021
Bonjour,
Journée de promenade/visite/randonnée à la Saint-Gildas-de-Rhuys.
Nichée sur l’un des points culminants de la presqu’île, Saint-Gildas-de-Rhuys doit son caractère sauvage aux vents d’ouest qui balayent ses côtes et viennent décoiffer ses ajoncs.
Nous avons arpenté les ruelles pleines de charme et visité l'église abbatiale...
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En premier lieu, nous avons emprunté les ruelles pleines de charme et visité l'église abbatiale de Saint-Gildas-de-Rhuys.
L’église abbatiale est le seul vestige de l'abbaye bénédictine du XIème siècle, édifiée en ce lieu par Saint-Félix, à la demande du duc de Bretagne.
Cette abbaye faisait suite à un premier monastère fondé selon la tradition par Saint Gildas au milieu du VIème siècle.
Caractéristique des grands édifices romans, l'église abbatiale est en forme de croix latine sur un plan basilical.
Commencée dans la deuxième décennie du XIème, la construction s'est poursuivie jusqu’au début du XIIème siècle.
La toiture qui recouvre le chevet est originale, c'est une toiture « en éteignoir », technique assez rare dont le caractère est, étonnamment, massif.
Le haut des murs des chapelles est orné de modillons sculptés aux motifs très variés.
Parmi les pierres en calcaire sculpté, enchâssées dans la chapelle axiale, on remarque surtout un combat de chevalerie, censé représenter le duc Geoffroy II affrontant un chevalier français à Paris au début du XIIème siècle.
La porte du cimetière, seul vestige de l'ancienne église paroissiale disparue lors de la Révolution.
A l'origine, la nef était un peu plus large et devait avoir en élévation largeur et décoration, des caractéristiques similaires à celles du chœur et du déambulatoire.
Retable monumental du XVIlème siècle, d'inspiration renaissance et baroque, placé à cet endroit à la fin du XIXème siècle, lors des travaux de restauration du chœur, où il était primitivement implanté.
Ce retable est caractérisé par un décor de volutes, d'angelots, de pyramidions et de frontons. Un tableau représentant le "Supplice de la Croix" surmonte l'autel.
L'église contient une collection intéressante de pierres tombales, du XIème au XVIIIème siècles, parmi lesquelles celles des enfants de Bretagne morts en bas âge au château de Suscinio :
Thibaut Ier (décédé en 1246),
Aliénor (décédé en 1248),
Jeanne (décédée en 1388).
Cette dernière pierre tombale est sculptée en haut-relief et représente une jeune fille, les mains jointes, les pieds sur une levrette, la tête sous une couronne ducale que tiennent deux anges.
Après la visite, nous sommes allés faire une petite randonnée en boucle sur la presqu'île.
Départ du Grand Mont, vers la pointe de Men Maria, un ciel et une mer limpides, rien que du plaisir.
Retour au point de départ.
Claude et Lucienne ont trempé leurs pieds dans l'eau fraiche.
Après cette petite promenade, nous sommes allés jusqu'à, Arzon, qui possède une côte découpée et une succession de sept pointes.
Une des zones de mouillage d'Arzon, tout près de Port-Navalo.
Nous avons terminé cette belle journée par une petite balade sur la pointe de Port Navalo, porte d'entrée du Golfe du Morbihan.
Cliquez sur l'image ci-dessus pour voir le détail de notre petite randonnée, 8,6 km.
A bientôt.