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16 Mai 2020
Bonjour,
Hier jeudi 15 mai, nous avons décidé d'aller dans notre chère forêt de Fontainebleau.
J'ai eu beaucoup de mal à accepter sans trop de crainte, faisant partie de la catégorie des peureux devant ce virus qui tue encore, et ce n'est pas fini, quoiqu'en disent certains, je pourrais encore rester plusieurs semaines "confinée" s'il le fallait.
Nous avons fait quelques promenades rapides lors de l'unique heure autorisée, nous avons rencontré des amies randonneuses sur la passerelle Simone de Beauvoir, où nous nous sommes permis de converser quelques minutes, à distance...
Je suis sortie, un peu, masquée, et traversant la rue lorsque, de loin, je voyais quelqu'un croisant ma route...
Donc hier, nous sommes partis en voiture, vers 10 heures, peu de trafic sur l'autoroute. Nous nous sommes arrêtés sur parking situé à la sortie de Barbizon dans la forêt de Fontainebleau.
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Théodore Rousseau considéré comme étant le cofondateur de l'école de Barbizon, fut un observateur attentif de la nature à toutes les époques de l'année.
Il s'installe à Barbizon en 1847 et y meurt le 22 décembre 1867.
Sa présence, et celle de Jean-François Millet, concourent à la notoriété du village, où les jeunes peintres viennent rencontrer leurs maitres.
Une douce brise m'a enveloppée, j'ai vu ces immenses arbres chargés des feuillages de printemps, j'ai senti l'odeur des résineux, de l'humus, les feuilles mortes de l'automne ne craquaient plus sous nos pieds, j'ai eu l'impression d'être passée de l'automne au printemps oubliant presque ces 55 jours funestes.
Nous avons commencé notre promenade tranquillement par le sentier des Gorges d'Apremont.
Sur le sentier Denecourt-Colinet n° 6, nous abordons les rochers des Gorges et Platières d'Apremont.
Sur le sentier des peintres de Barbizon, ce « chêne remarquable » de 470 cm de tour est âgé d'environ 450 ans.
Nous sommes montés sur le sommet pour admirer le point de vue magnifique sur la vallée.
Descente du Belvédère par un long escalier aménagé, puis remontée par un petit sentier bordé de genêts nous mène à la Mare aux Biches.
Chaos de rochers sur le sentier de la caverne des Brigands.
Jusqu'au 12 mars nous n'avions pas idée du bonheur que c'était de pouvoir prendre un train, avec nos amis, de se promener en toute liberté, sans aucune contrainte.
Maintenant, chaque fois que nous désirons faire une promenade, une course, une visite..., il faut bien réfléchir, est-ce que j'ai le droit ? combien de km de chez moi ? quel moyen pour y aller ? quel danger cela représente si je rencontre des gens qui peuvent être porteurs du virus ? mille questions, plus de place à la spontanéité, à l'imprévu, c'est difficile, mais nous avons une faculté d'adaptation étonnante, heureusement.
Sans tenir compte des contraintes, lavage des mains, lavage des masques, rinçage des courses, des surfaces avant de partir et en rentrant..
Malgré tout ceci, je sais que nous sommes les plus heureux et qu'il y a des millions de gens qui ne le sont pas, il faut rester confiant, nous avons de la chance d'être protégés.
A bientôt.