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7 Novembre 2019
Bonjour,
Notre programme du jour :
Mercredi 6 Novembre 2019.
Animateur Gilbert (RSP).
Lieu/Thème : Le bassin du Trévoix, Bruyères-le-Chatel et ses sentes, la rivière Chamoise. 17 km prévus.
Pique-nique.
Rendez-vous : RER C pour Egly direction Dourdan-la-Forêt.
Retour : RER C de Egly pour Paris.
Cliquez sur les flèches de droite ou de gauche pour voir les diaporamas et sur les images fixes pour les voir en grand format.
Au niveau du lavoir de l'Orge, nous continuons le long de l'étang de la Grande Île sur le bord de la rivière, en direction du bassin de Trévoix.
Le chemin est boisé et très agréable malgré l'humidité.
Le bassin de Trévoix, installé sur une ancienne carrière transformée en bassin de retenue pour protéger des inondations la commune d'Arpajon.
Il constitue la plus grande retenue d’eau de la vallée avec 1,2 millions de m3.
Relativement sauvage, il abrite des roselières et de nombreuses espèces d’oiseaux.
Les aménagements autour du bassin sont restés volontairement sommaires afin de ne pas perturber une faune et une flore fragiles.
Petit détour pour admirer la pierre de Beaumirault, menhir s'élèvant dans une zone boisée sur la rive sud de l'Orge et du bassin de retenue de Trévoix.
Il est constitué d'un bloc de grès de Fontainebleau grossièrement triangulaire, fortement incliné « depuis une date inconnue mais ancienne » (il daterait du néolithique).
Il s'enfoncerait dans le sol sur au moins 1,5 m de profondeur.
À l'époque moderne, il est mentionné sur les cartes dès 1619, sous le nom de pierre du Beau Miroir, déformé ensuite en Beaumirault ou Mirou.
Il est inscrit au titre des monuments historiques le 7 septembre 1978.
Selon G. Courty, le menhir est associé à la légende de Gargantua, le menhir était un caillou glissé dans sa chaussure dont il se serait débarrassé à cet endroit.
Par le PR, nous quittons le bassin dans la plaine dite « Les Glaises », les nuages se déchirent, quelques rayons de soleil se manifestent pour notre plus grand plaisir.
Nous progressons vers « Le Bois Piffret », traversons le Voie Renard jusqu'à la route départementale.
Le pont qui passe sous la route est décoré de graffitis, certaines calligraphies sont joliment colorées, et exécutées avec talent.
Traversée du Bruyères-le-Châtel, qui doit son nom aux vastes étendues de bruyères qui poussaient sur le site où ont été érigés le village et son château.
Le lavoir de la fontaine bouillant est l'un des trois anciens lavoirs de la ville.
Comme celui de la Fontaine Beurlin, il est initialement associé à une fontaine dont la source l'alimente.
Ces deux fontaines fournissent alors à la ville une eau particulièrement pure.
Au XIXème siècle, les lavoirs sont vidés et curés tous les mois.
En 1891, une pompe élévatrice est installée à la Fontaine-Bouillant.
Deux dates figurent sur le mur au-dessus de la fontaine : 1728 et 1836.
Nous nous sommes arrêtés sur la place de l'église Saint-Didier, fermée et invisible sous les échafaudages.
Nous avons fait un petit détour vers le lavoir de Verville, petit hameau de la commune de Bruyères-le-Châtel, il présente plusieurs toits inclinés vers le bassin et une pompe métallique, actuellement hors d'usage, installée sur la rue de l'Abreuvoir.
Au lieu-dit « La Maugerie », nous quittons le chemin à travers champs et posons nos sacs pour le pique-nique sur une butte très humide.
Le ciel menace un peu, nous ne restons pas trop longtemps ...
En début d'après-midi, nous sommes sur le bord de la Charmoise, affluent de la Rémarde, il commence à pleuvoir...
Deux chevaux se précipitent vers nous, puis nous faisons un dernier arrêt technique et photo du groupe. 😳
Dernières photos, dont une pour ce joli spécimen d'Amanite tue-mouche ?
Pour finir, nous accélérons le pas parce qu'il pleut vraiment... je ne sors plus mon appareil photo. 📸
Cliquez sur l'image ci-dessus pour voir le détail de notre parcours :
18,94 km +127m de dénivelé, 04:45 de marche, 3,9 km/h.
A bientôt.