Randonnée de Saint-Cloud à Chaville - 18 km.

Bonjour,

Notre programme du jour :

Jeudi 2 mai 2019.

Animatrice : Michel (ATC).

Lieu/Thème : De Saint-Cloud à Chaville Rive-Droite.

Pique-nique.

Rendez-vous : Gare Saint-Lazare pour Saint-Cloud.

Retour : Gare de Chaville Rive-Droite pour Paris.

​Cliquez sur les flèches de droite ou de gauche pour voir les diaporamas et sur les images fixes pour les voir en grand format.

Nous quittons rapidement la ville pour le jardin du Trocadéro dans le « Domaine de Saint-Cloud ».

« Il faut attendre le règne de Louis XVIII pour voir le sommet de la butte de Montretout se transformer en un véritable jardin à l'anglaise.

En juin 1823, Louis XVIII accepte le projet de l'architecte Joseph Hurtault qui consiste en l'aménagement d'un jardin privé destiné à la promenade des enfants de France, Mlle Dartois et son frère, le jeune Duc de Bordeaux.

Lieu de promenade et de jeux pour les petits princes, ce jardin romantique constituait également un cadre idéal pour leurs études.

Vers 1829, un pavillon dit gothique, est installé dans un premier temps dans la partie la plus à l'est du jardin, avant d'être remonté au centre même du jardin du Trocadéro en 1833.

Le jardin suit les principes des jardins irréguliers destiné à produire des effets naturels et variés. Ce jardin contraste donc avec le reste du domaine puisqu'il est question ici un jardin « paysager » ou « anglo-chinois » et non plus d'un jardin à la française.

La pièce d'eau centrale appelée « Lac du Trocadéro » et creusée en 1858, avait initialement un rôle fonctionnel de réservoir destiné à l'alimentation des pompes incendie du château ». 

[Source] Centre des monuments Historiques.

Nous nous arrêtons quelques instants pour admirer ces tulipes noires, ainsi que les grands arbres, aux couleurs printanières, camaïeux de vert et de pourpre...

Et cet arbre dont les racines font penser à d'énormes griffes qui s'accrochent désespérément à la terre..

Près du bassin Saint-Jean, nous passons tout près d'une sculpture monumentale.

Je l'avais prise en photo, cet hiver lors d'une précédente randonnée..

Il s'agit du « Défi au Soleil » œuvre de Gérard Garouste 1985-2013.

Conçue à l’origine pour le jardin du Palais Royal, cette sculpture en bronze haute de près de quatre mètres prend place depuis 2013 dans le domaine national de Saint-Cloud, insufflant aux abords du bassin Saint-Jean une atmosphère mystérieuse et onirique.

Nous nous faisons une petite pause pour admirer la vallée de la Seine et Paris et sortons du domaine à Marnes-la-Coquette, par la Porte Blanche.

C'est l'empereur Napoléon III qui, en 1859, autorisa par décret la petite ville de Marnes à prendre le nom de Marnes-la-Coquette.

On ne parlait alors que de Marnes-lès-Saint-Cloud.

Pendant longtemps en effet, l'endroit dépendit de Saint-Cloud.

Tout commença quand Odon de Sully entreprit de créer un village au milieu d'une forêt qui lui appartenait.

Le nom même de Marnes vient de la marne, roche composée de calcaire et d'argile que l'on trouve dans son sous-sol.

C'est à la sortie du Parc de Marnes que nous avons posé nos sacs pour le pique-nique, rapide, le temps s'est assombri petit-à-petit..

Au centre de la forêt de Fausses-Reposes se trouve le parc départemental des haras de Jardy, seul espace de prairies pâturées de la proche banlieue de Paris.

La forêt domaniale de Fausses-Reposes a une surface de 616 hectares située principalement dans les Hauts-de-Seine dans les Yvelines.

L'expression « fausses reposes » vient du langage de la vénerie. Elle évoque ces feintes qu'utilisait l'animal pourchassé (cerf ou sanglier) en se cachant dans un repli du terrain ou dans un fourré pour déjouer la meute de chiens ou les équipages à cheval. Il s'agit donc du « faux repos » des animaux.

Fausses-Reposes est la seule grande forêt, avec celle de Meudon sa voisine, située à moins de dix kilomètres de Paris.
Elle a été classée en forêt de protection par décret en Conseil d'État du 23 août 2007.

Les étangs de Ville d'Avray.

​A savoir : le gentilé de Ville d'Avray : les Dagovéraniens.

Les Etangs de Ville d'Avray peints par Jean-Baptiste-Camille Corot considéré comme le premier impressionniste, dont l'immense œuvre fait partie du patrimoine historique d'État.

Ces étangs permettaient - et permettent toujours - de fournir en eau les fontaines du parc de Saint-Cloud, pour l'événement des « Grandes Eaux » du parc.

Certains de ces tableaux sont aujourd'hui visibles dans les musées du monde entier.

Deux tableaux de Jean-Baptiste-Camille Corot représentant les Etangs de Ville d'Avray.

Le premier est au Musée des Beaux-arts de Rouen, le second au Musée des Beaux-arts de Buenos-Aires.

Alphonse-Pierre Lemerre, né le 9 avril 1838 à Canisy, mort le 15 octobre 1912 à Paris, fut maire de Ville-d'Avray, connu comme éditeur réputé pour ses éditions des poètes parnassiens, il attira de nombreux romanciers dans la commune.

Il acheta la maison de Corot à la mort du peintre.

Peu après avoir quitté les étangs, une pluie battante s'est abattue sur nous, jusqu'à la gare de Chaville...

Très belle randonnée, un seul regret, j'espérais cueillir quelques clochettes..😢😢😢

Cliquez sur l'image ci-dessus pour voir le détail de notre parcours :

18,04 km -  +311m de dénivelé - 04:08:07 de marche - 4,4 km/h.

A bientôt.