Randonnée, voyages, visites, photos, nature...
12 Mai 2019
Bonjour,
Dès notre arrivée, nous partons pour une découverte rapide de cette superbe ville bretonne, le soleil est là pour nous accompagner...
Cliquez sur les flèches de droite ou de gauche pour voir les diaporamas et sur les images fixes pour les voir en grand format.
Église paroissiale dédiée à Saint-Jacques, ce qui explique une vieille tradition disant que le site était le lieu de rendez-vous des pèlerins venus par la mer en chemin vers Compostelle.
Une chapelle y fut édifiée. Elle marquait le haut du vallon ou Saint Guirec était venu chercher un abri pour son monastère. Ce saint – auquel paroisse et commune doivent une partie de leur nom – est l'un des moines venus de l'autre côté de la Manche pour christianiser la Bretagne, alors nommée Armorique.
L'édifice primitif, de style roman, était une chapelle de forme rectangulaire bâtie au XIIème siècle, et comprenant une nef avec deux bas-côtés.
Cette chapelle est agrandie au XVIème siècle. Elle est prolongée par une nef de cinq nouvelles travées aux arceaux gothiques et une grande fenêtre, à la mode bretonne, est ouverte au fond de l'abside.
Par devant, on lui ajoute la base d'une tour qui reste inachevée et abrite un grand porche en remplacement du petit porche roman. Celui-ci est alors replacé sur l'entrée sud, où nous le voyons toujours.
Le remplage primitif de la fenêtre d'abside a été remplacé, à la fin du XVIème siècle, par la rosace et les meneaux actuels, d'un dessin aussi bizarre que charmant.
Le clocher, avec le curieux dôme à flèche qui aujourd'hui le couronne, n'est élevé sur la base de la tour qu'au XVIIème siècle.
La statue de Saint-Jacques du retable est du XVIIème siècle comme l'ensemble dont il fait partie.
La statue de Saint-Guirec qui lui fait pendant, est d'un XVIIIème très tourmenté.
A gauche du retable, la Vierge Mère, dite Notre-Dame des Foyers (XVIIème siècle).
Dans le transept, un vitrail moderne dédié à Saint-Jacques-le-Majeur.
Christ aux liens, bois polychrome, fin du XVème siècle, début du XVième.
Jésus condamné à mort, à ses pieds un crâne, selon la tradition, celui d'Adam.
Par sa mort, Jésus devient le nouvel Adam.
Sur le mur des fonds baptismaux trois statues de bois polychromes :
« Sainte Catherine », à la tête couronnée comme une reine, est également d'une belle élégance paisible et religieuse : Elle semble être du XVIème siècle.
« Saint Laurent », en dalmatique de diacre, son gril en main, est d'un beau hiératisme, du XVIème siècle également.
« Saint Jean-Baptiste », est du XVIIème siècle.
Le « Christ en croix » qui se trouve sur la poutre de gloire mise en place en 1989, est une magnifique sculpture de la fin du XVème siècle.
Sur le côté de l'église, une porte ceinte de pierres tombales, j'ai appris que, les concessions n'étant pas définitives, les pierres tombales étaient réutilisées, soit pour entourer une porte, soit pour servir de gué, comme nous le verrons dans la vallée des Traouïero....
Après cette visite, nous sommes descendus la plus grande plage de Perros-Guirec, plage de sable fin, elle s'étend sur 1.4 km, Trestraou offre un superbe panorama sur l'Archipel des 7 îles.
A suivre.