Randonnée de Survilliers à Saint-Mard - 25 km.

Bonjour,

Notre programme du jour :

Mardi 7 février.

Animateur Gérard.

Lieu : De Survilliers à Saint-Mard par Saint-Witz, Plailly, la mare aux biches, Moussy-le-Vieux, Dammartin-en-Goële...

Distance environ 24 km - Allure moyenne - Pique-nique - quelques dénivelées (+350m).

Rendez-vous : RER D direction Orry pour Survilliers-Fosses.

Retour : Train gare de Saint-Mard pour Paris, gare du Nord.

​Cliquez sur les flèches de droite ou de gauche pour voir les diaporamas et sur les images fixes pour les voir en grand format.

Malgré les prévisions météo qui nous promettaient quelques gouttes dans la matinée et soleil pour l'après-midi, sage précaution de se vêtir d'une cape de pluie avant d'arriver à Survilliers !!

Sous le Consulat, Joseph Bonaparte et Julie Clary, son épouse, s’installèrent  au château de Mortefontaine qu’ils avaient acquis en 1798.

Cinq ans plus tard, en 1803, il acheta le château de Survilliers, propriété du banquier génois Cambiago, qui l’avait lui-même acquis à son constructeur, Michel Leduc.

Le château ayant brûlé, il a été remplacé par une autre construction en brique, devenue, plus tard, la mairie.

On peut lire sur la plaque apposée dans le parc :

« Ce parc et l’ancien château de Survilliers ont été la propriété de Joseph Bonaparte et Julie Clary, puis de les filles Zénaïde et Charlotte.

A la chute de l'empire, Joseph Bonaparte et Julie Clary prirent le chemin de l'exil sous le nom de Monsieur et Madame de Survilliers, dernier hommage à notre village qu'ils avaient aimé et dont ils s'étaient montrés citoyens attentionnés »

Au bout de la rue Pasteur, Place du Calvaire, nous sommes passés rapidement devant la margelle monolithique d’un puits, découverte sous la cour des services techniques, elle daterait du début du XVème siècle.

Elle est exposée sur la place depuis sa restauration en 1989.

Son diamètre extérieur est de 168 cm.

Elle doit être associée à la ferme seigneuriale, dont le jardin occupait l’endroit avant la Révolution.

L'église Saint-Martin de Survilliers a été édifiée entre les XVème et XVIème siècles, elle appartient à la période gothique flamboyante et au début de la Renaissance. 

À l'extérieur, les contreforts flamboyants au sud et le portail occidental avec son riche décor à mi-chemin entre gothique et Renaissance sont également intéressants. 

L'église a été classée monument historique par arrêté du 27 juillet 1945, et entièrement restaurée entre 1976 et 2007.

La pluie fine n'a pas cessé jusqu'à Saint Witz où nous nous sommes arrêtés dans la cour de la mairie pour notre pause « banane » de milieu de matinée.

Au bout de quelques minutes, une charmante dame de la mairie est venue nous offrir l'hospitalité dans une salle annexe, elle nous a offert des chocolats, du café, du thé...

Depuis plus de vingt ans que je randonne en île-de-France, c'est la première fois que quelqu'un nous propose spontanément de nous accueillir si gentiment.

Merci beaucoup à cette dame.

Après cette agréable petite halte, nous repartons, il bruine toujours... 

Nous allons voir la petite chapelle Notre-Dame de Montmélian, qui a remplacé l'ancienne église de pèlerinage qui avait survécu aux troubles de la Révolution, mais qui a, par la suite, été vendue pierre par pierre à partir de 1793.

Un riverain pieux, Louis Poutrel, a acquis par ses propres moyens les objets les plus précieux de l'intérieur de l'église, et aménagé sa grange comme chapelle provisoire à partir de 1800. 

Le poète Charles Péguy y passa toute la nuit en prières, à la veille de sa mort survenue le 5 septembre 1914 à la bataille de l’Ourcq en face de Villeroy.

Nous entrons dans un petit bois appelé « l’enclave de Mortefontaine » ​​​​​​.

Arrivés dans le petit village de Plailly.

L'église Saint-Martin de Plailly,  XIIème siècle édifiée dans le style gothique primitif, reçoit au début du siècle suivant un nouveau chœur de style pré-rayonnant, dont les trois travées du chevet forment un vaisseau transversal de même hauteur [….] 

La fine flèche octogonale en pierre de la seconde moitié du XIIIème siècle apporte une note de raffinement dans la sobriété de l'extérieur de l'église. 

Comme exemple remarquable de la première architecture gothique, elle a été classée au titre des monuments historiques par liste de 1862.

A partir de Plailly, mon appareil photo ne répond plus, impossible de le remettre en marche, nous traversons une longue plaine La Cavée du Gué, Le Temple, Le Fond de Nerval, la Digue jusqu'au Bois de Saint Laurent. 

Pendant notre pause pique-nique je regarde si mon appareil photo se décide à fonctionner, rien à faire, je vois sur l'écran des traces d'humidité, il a pris l'eau .... j'utilise donc mon téléphone un peu contrariée malgré la délicieuse prune* offerte par Janine...

*A consommer avec modération.

Nous passons devant un immense chêne qui a perdu quelques grosses branches, et sortons du bois.

Rencontre avec des chevaux au lieu-dit Les Heurtreaux, le temps s'éclaircit un peu...

A la ferme de Saint Ladre, nous retrouvons le GR1 que nous suivrons jusqu'à la gare.

Dans le bois de la Mottellette, une averse nous surprend, on accélère le pas jusqu'à l'église Saint Jean-Baptiste de Dammartin-en-Goële.

Depuis 1095, cette église dépendait d'un prieuré de chanoines réguliers.

Ce dernier est érigé en prieuré-cure l'année où Antoine de Chabannes fait édifier ce portail.

Le sculpteur a narré la vie de saint Jean-Baptiste.

Trumeau, voussures et tympan ont partiellement perdu leur animation lors des mutilations huguenotes de 1562.

Seuls ce portail et une petite portion contiguë au sud-est subsistent de l'ancienne église.

Inscrite aux Monuments Historiques en 1926.

La sortie de Dammartin-en-Goële est un peu longue, nous descendons doucement vers Saint-Mard jusqu'à la gare ...

Le soleil est revenu juste lorsque Gérard nous a invités à faire des étirements sur le quai !

Je rassure tous les participants, mon appareil photo a séché et ce matin il fonctionnait...😉

Cliquez sur le lien ci-dessus pour plus d'informations sur notre parcours.

A bientôt..

P.S.: Certains animateurs ou randonneurs m'ont signalé que l'application que j'utilise sur mon smartphone (Runtastic) ne semble pas fiable et que le nombre de km est toujours un peu supérieur à la réalité.

Cette application utilise uniquement un GPS permettant de savoir où on se trouve, où l’on va…

Cela permet de retrouver le tracé effectué sur une carte ainsi que les vitesses, les dénivelés et les distances.

Il peut y avoir des petites erreurs de quelques mètres sur le tracé, ces erreurs de relevés de position GPS peuvent provenir du temps (plus il fait couvert, moins le signal des satellites GPS est bien capté, le passage d'un satellite à l'autre), de l’environnement dans lequel on évolue (dans un sous-bois obscur, entre les hauts murs d’une rue étroite de village ou dans un tunnel passant sous l’autoroute on ne capte quasiment plus de signal GPS ou assez mal) ou de perturbations électro-magnétiques (en passant à côté d’une ligne électrique par exemple).
Tout cela donne des petites imprécisions dans le parcours enregistré allant de quelques mètres à plusieurs dizaines de mètres, avec des conséquences sur les distances, vitesses et dénivelés relevés. Conséquences parfois légères (5 à 10% d’erreur).

Je pense que ces petits désagréments ne portent pas à conséquence, on aime bien voir le tracé du trajet réalisé sur une carte, le nombre de kilomètres parcourus peut ne pas être très précis...