Randonnée en boucle de Verneuil-les-Clairières - 19,5 km.

Les randonneurs que nous sommes aiment bien les gares, comme Verneuil-les-Clairières et Saint-Nom-le-Bretêche, installées aux abords de la forêt.

Dès notre sortie du train notre guide nous donne les recommandations d'usage avant de rentrer dans le « vif du sujet » !

Traversée rapide de Verneuil-sur-Seine et petite halte pour boire et grignoter quelques noisettes cassées et distribuées par Pol, en haut de la côte Narbonne.

A la sortie de la ville, nous descendons dans la plaine entre la Fosse Marotte et le Châtelet, quelques-unes s'attardent, fièrement (!) à la ceuillette de noisettes et ramassage de chataignes et de noix...

Nous faisons une petite incursion dans le Domaine de Marsinval dont les maisons furent construites en 1974 dans un style « à l’américaine », c'est-à-dire avec des jardins paysagers sans clôture.

Église Saint-Germain-de-Paris, Saint-Clair, (nous sommes passés au loin, faute de temps)

Bâtie à la place de l'église primitive, cet édifice est aussi dédié à saint Clair, évangéliste du Vexin. 
Son architecte serait Claude Perrault « frère de l'écrivain célèbre » également auteur de la colonnade du Louvre.

La façade, qui s'accorde en partie avec l'architecture du château, possède plusieurs traces de la Révolution : blasons et croix martelées et sur le fronton de la façade, une inscription au pochoir : « Le peuple français reconnaît l'Être Suprême et l'immortalité de l'âme ».

Source : Topic-topos.

Château de Médan.

Monument historique XVème XVIIème siècle, ancien pavillon de chasse édifié à la fin du XVème siècle sur des bases très ancienne remontant au IXème siècle.

Dès la renaissance, le vent de la littérature souffle sur ces bords de Seine.

Le château est alors fréquenté par Ronsard et les poètes de la Pleiade.

Trois siècles et demi plus tard, le site séduit et inspire Paul Cézanne.

Au cours de ces séjours chez son ami Emile Zola, il peint plusieurs œuvres impressionnistes, deux d'entre elles sont intitulés le « Château de Médan ».

En 1924, Maurice Maeterlinck, Prix Nobel de littérature, en fait sa nouvelle demeure. Il y écrit « La vie des termites », « L’araignée de verre » et y fait jouer « L’oiseau bleu ».

Laissé à l'abandon depuis la guerre, le château est défiguré par un incendie en 1956.

C’est ensuite l'installation des rotatives du journal « Combat » jusqu'à la faillite du quotidien en 1974.

Vendu aux enchères publiques en 1977 puis restauré durant dix années par ses actuels propriétaires, le château de Médan a retrouvé ses proportions de l'époque renaissance.

Inscrit monument historique le 20 mai 1957.

Plus d'informations ci-dessous.

Le village de Médan regorge de belles propriétés comme ce bâtiment dont la porte cochère s'ouvre sur une grande cour.

Jusqu'à l'installation de l'eau courante dans chaque maison et jusqu'à l'invention de la machine à laver le linge, l'utilisation du lavoir communal est nécessaire pour faire sa lessive.

Situé en plein cœur de Médan, ce lavoir est alimenté par un ru dont le cours est dévié. 
Il est un lieu de rencontre pour les femmes du pays et l'occasion d'échanges entre les générations.

Notons les recommandations : « Ce bassin est strictement réservé au lavage du linge domestique ».

Nous grimpons sur le coteau, et du pont du chemin de fer, nous avons une belle vue sur la maison d'Emile Zola.

Pol nous raconte l'histoire de cette célèbre demeure résumée ci-dessous.

Grâce au succès de son roman L'Assommoir, Émile Zola achète en 1878 une petite maison à Médan, près de la voie ferrée.

Il l'agrandit d'un côté par une énorme tour carrée en 1879, et de l'autre par une tour hexagonale en 1885.

Après sa mort en 1902, sa veuve fait don de la maison à l'Assistance publique.

Un projet de musée est élaboré avant la Seconde Guerre mondiale par la petite-fille de l'écrivain. Il est officiellement créé en 1984.

Depuis 1986, grâce à l'Association du Musée Émile Zola, la maison est ouverte au public.

Pour plus d'informations lire ci-dessous.

Nous descendons vers le bord de la Seine, Chemin de Médan face à l'île du Platais.

Traversée de la plaine appelée la Grande île, de chaque côté des cultures de salades, échalotes, navets....et vue sur Triel-sur-Seine.

Dernière petite halte repos sur le bord de la Base de Plein air et de Loisirs du Val de Seine, puis retour à la gare.

Cliquez sur le lien ci-dessus pour plus d'informations sur notre parcours.

A bientôt.