Randonnée, voyages, visites, photos, nature...
10 Août 2015
Bonjour,
Après notre petite halte en Bavière à la frontière germano-autrichienne, nous avons repris notre chemin jusqu'à Zagreb, près de 450 km par une chaleur étouffante...début de journée un peu perturbée, les résultats du Brevet des Collèges et du Bac (1ère partie) tombaient ce jour là, il a fallu trouver une connexion pour être rassurées...
Vers 10 heures, Eloïse a enfin pu se connecter et a appris la bonne nouvelle 11 à l'écrit, 13 à l'oral, 17 TPE, ce qui lui fait 22 points d'avance pour l'année prochaine.
Mathilde a obtenu son brevet avec mention bien.
Elles sont très contentes, nous aussi.
Cliquez sur les images pour les voir en grand format, puis sur les flèches de droite ou de gauche pour voir les diaporamas s'il y a lieu.
La statue du roi Tomislav, premier roi Croate, se dresse sur la place qui porte son nom, près de la gare.
Ce brave guerrier défendit la Croatie continentale contre les attaques hongroises et fut le premier à réunir toutes les provinces cooates en un seul pays.
Il décida de convertir le duché en Royaume de Croatie et fut couronné en 925 avec la bénédiction du Saint-Siège.
Le pavillon des Arts bâti à l'occasion de l'exposition millénaire de Budapest en 1896, est situé sur la place du roi Tomislav.
La Croatie fut, le temps de l'exposition, représentée par ce pavillon indépendant.
Sa structure métallique constituait le fleuron des techniques de construction les plus innovantes de l'époque ce qui permit de le démonter et de le transporter en train, de Budapest à Zagreb, pour finalement le remonter sur son site actuel.
On y organise des expositions des grands artistes nationaux et internationaux.
Le sculpteur Rodin est actuellement à l'affiche..
Musée archéologique de Zagreb a pour objectif de présenter le patrimoine archéologique.
Une exposition de grande envergure sur Ibères nord est actuellement à l'affiche.
Les Ibères étaient un peuple développé culturellement florissant pendant plus de cinq cents ans, entretenant des contacts étroits avec les autres peuples, en particulier les Gaulois, les Grecs, les Carthaginois...etc.
La majorité des objets n'ont jamais été exposés en dehors des musées catalans, beaucoup le sont pour la première fois.
La Place du ban Josip Jelačić constitue le cœur de la ville.
Construite sur l'ancien champ de foire, les façades des immeubles (XIXème) présentent des styles architecturaux divers.
La place changea de nom à plusieurs reprises, en 1848, elle fut nommée ban Josip Jelačić, elle est le théâtre d'évènement sociaux majeurs, et aussi un point de rencontre.
La statue fut érigée en 1866 puis déplacée en 1947.
La fontaine Manduševac surplombe la source à laquelle Zagreb est approvisionnée en eau.
On dit aujourd'hui de Manduševac qu'elle est la fontaine du bonheur et on lui prête le pouvoir d'exaucer les souhaits des passants qui y jettent une pièce de monnaie.
Le régiment des Cravates était un régiment de la cavalerie légère croate du XVIIème siècle qui, outre l’héroïsme exceptionnel de ses soldats, était reconnaissable par son uniforme et plus précisément par les foulards pittoresques que portaient les soldats autour du cou et qui ont donné leur nom au régiment.
Ce foulard noué s’est rapidement imposé comme un détail vestimentaire et portait déjà alors le nom ethnique des Croates, que les Allemands nommaient Krobatten et les Français Cravates.
En 1664, lors de la création au sein de l’armée royale française du régiment croate des Royal Cravates, ces soldats ont officiellement reçu la reconnaissance de cette originalité.
Une vingtaine de minutes avant midi, chaque relève de la garde débute par l’attrayante cérémonie de préparation de la garde et d’inspection de l’armement.
Ce cérémonial est réalisé par une formation de 12 soldats et cavaliers, qui se dispersent ensuite dans des endroits définis : la place Saint-Marc, la place du ban Josip Jelačić et la statue de la Sainte-Vierge sur le Kaptol.
Des armuriers, des joueurs de clairon et de tambours, des porte-drapeaux et le commandant leur tiennent également compagnie.
L’ensemble du programme donne un aperçu de la tradition oubliée des soldats d’un passé glorieux.
A suivre...