3 Novembre 2008
Bonjour,
Pourquoi les petits-enfants s’acharnent-ils à tomber malade quand ils sont chez nous ?Les premiers jours cela se passe bien et puis, doucement une toux, jusque là, pas de souci, puis un front chaud et commence l’angoisse des grands-parents :
Chercher le thermomètre :
- « ah mais nous on n’a pas le même, nous, on le passe sur le front et en 5 secondes on a la bonne température !, »
bien sûr le nôtre est un vieux modèle, pas celui de notre enfance au mercure, mais un qui fait « bip » quand même !
38°2 , joindre les parents : dans la valise il y a deux doses de Doliprane dosé pour enfant de 20 Kg, bon, on administre le précieux médicament et on attend que la fièvre baisse, on sait que la prochaine prise est dans 6 heures si la fièvre persiste, évidemment elle persiste, on donne le deuxième sachet.
Tout ceci se passe, en général, un jour férié, c’est comme la panne de voiture un 14 Juillet ça nous est déjà arrivé !
Les pharmacies étant fermées, Papy part en quête d’une boîte de médicament, au cas où.. il trouve la pharmacie de garde. Fatigué Papy.
Le soir venu, pas d’appétit, on donne un troisième sachet, et la nuit qui suit, c’est la « cata » vers 3 heures du matin, une grosse toux accompagnée d’un vomissement, alors, branle-bas de combat, il faut dire que nous avons un petit appartement et que nous couchons les enfants par deux dans un grand lit.
Le petit malade a deux « doudous » identiques, pour alterner les lavages, chez Papy-Mamie, on utilise les deux, et les grands draps, les taies d’oreillers, les oreillers, le drap-housse, le molleton protège-matelas, la couverture, le pyjama du malade, celui de son voisin de lit, les deux « doudous », et même celui du voisin, tout y passe.
Je ne m’étendrais pas sur les raisons qui obligent Papy à se munir de bouchons d’oreilles, il n’entend rien de ce qui se passe, dans un premier temps, puis il se réveille et s’active avec Mamie pour dorloter le petit malade, changer le lit, nettoyer le plus gros et ce qui est plus urgent, laver les « doudous » mais l’odeur persiste, ils passeront à la machine demain à la première heure.
Impossible de retrouver un bon sommeil jusqu’au petit matin, on se lève pour tâter la petite tête, la fièvre semble baisser, mais la vilaine toux est là….
Tout de suite, Mamie s’occupe de laver les « doudous » et les passer au sèche-linge (pas très écolo, mais il y a urgence) Papy prépare le petit-déjeuner, … un peu fatigués les anciens !
Ce qu’il faut savoir, c’est qu’à chaque fois nous sommes condamnés à une, voire deux nuits blanches.
Au-delà de cela, le stress, le sentiment de culpabilité s’installe petit à petit, quand a-t-il pris froid ? Est-ce que nous n’avons pas été assez prévoyants, etc … ?
C’est très désagréable de rendre des enfants malades à des parents qui nous les ont confiés, je pense que personne n’est responsable, cela fait partie des probabilités et, à ce sujet, elles se situent en médiane HAUTE.Bon, ceci est dit, c'est à prendre, un peu, au second degré, ils sont bien mignons ces petits, et ça nous fait toujours plaisir de les avoir avec nous, la prochaine fois ce sera la même chose, nous ne pourrons pas dire que nous n’avons pas été prévenus !
Heureux parents, sachez qu'avec nous, ils sont sous haute surveillance, et que, malgré toute notre bonne volonté, il y a une petite part de hasard que nous ne maitrisons pas.
Enormes bisous à tous.
A demain...