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6 Juillet 2013
Bonjour,
Après une belle nuit passée à l'Hotel du Bout du Monde au Conquet, nous avons pris le bateau pour l'île d'Ouessant.
Tout marin connaît cette île du Ponant, ultime escale avant les Amériques. « L'île haute », « l'île de l'épouvante », « l'île des naufragés », tous les marins connaissent ces effroyables surnoms, les perfides écueils qui la ceinturent, les brumes qui l'engloutissent un jour sur quatre, et les redoutables courants qui l'enserrent, tel le Fromeur, l'un des plus forts d'Europe. « Qui voit Ouessant voit son sang ». Le dicton dit tout.
Une heure de traversée par moment agitée, mais sans problème, nous arrivons au port du Stiff.
Le phare du Stiff sur la pointe Bac'Haol, en pleins travaux.
En 1699, Vauban décida d'élever au sommet de la falaise du Stiff, point culminant de l'île d'Ouessant, deux tours tronconiques que l'on peut toujours identifier dans l'architecture de l'édifice. Il est un des 6 premiers phares construits par Vauban et un des plus anciens phares de France encore en activité après celui de Cordouan.
J'ai téléchargé une photo du phare sans son « emballage ».. LIRE
Notre guide a choisi de faire la randonnée par le nord de l'île, la pointe Bouyou Glaz.
Lucette goute son plaisir et chemine doucement sur ce sentier sauvage.
Les rochers de Gouyou Glaz.
Faille de granite, scientifiquement « granulite grenue à gros grains »...
Rochers dans la baie de Toull Auroz.
A l'arrière plan, le village de Cadoran.
Comme sur le continent, des parterres d'Arméries, pas d'arbre, l'île est battue par les vents, ce qui empêche la végétation haute de se développer.
La baie de Béninou.
Ouessant est entourée de plusieurs îlots, dont le plus gros, est considéré comme une île : l'île de Keller, parfois dénommée à tort sur certains documents Kerellen (0,28 km2).
Ci-dessous, détail de notre parcours.
A suivre...