Athènes, suite..

Bonjour,

Jour 2 Athènes.

Petit déjeuner copieux et re-métro cette fois-ci on ne se trompe pas. Nous descendons à Thissio

...et marchons d’un bon pas vers l’Acropole en longeant de multiples terrasses de cafés.L’hôtelier nous a recommandé d’y aller tôt pour éviter la foule, en effet dès 8h30 ce sont des hordes de touristes qui se précipitent, il peut y avoir 100 mètres de queue à la billetterie !  Nous bénéficions du tarif réduit, comme dans le métro, je vous laisse deviner pourquoi !!Sur les versants et au pied de l'Acropole, les fouilles ont mis au jour des vestiges prouvant que le site était déjà occupé au Néolithique (IVème millénaire avant J.C...)Nous découvrons l'Odéon d'Hérode Atticus, le troisième et le plus impressionnant des Odéons de la cité, de type romain semi circulaire (161 après J.C.). Les rangées d'arcades successives qui animent la façade en constitue la caractéristique essentielle.

Tibérius Claudius Hérode Atticus était un citoyen noble et sage d'Athènes, il vécut au IIème siècle après J.C. Ce fut un très habile orateur et le maître de tous les sophistes et de nombreuses personnalités de l'époque, comme l'Empereur romain Marc-Aurèle, il hérita de son père une immense richesse qu'il mit au service des travaux d'utilité publique. Lorsque mourut sa femme, il pleura beaucoup. C'est à sa mémoire qu'il construisit l'Odéon.
Les Propylées (437-432 avant J.C.) édifice dorique multi-fonctionnel de Mnésiclès constitue l'entrée monumentale du rocher sacré.

On distingue les 6 colonnes doriques du côté Ouest et, à l'intérieur, les deux rangées de colonnes ioniques qui encadrent le plan incliné central. Le temple d'Athéna Niké d'architecture ionique est construit sur un bastion au Sud-ouest des Propylées. La Niké (victoire) qui était vénérée ici fut identifiée avec la déesse Athéna qui recevait un culte sur tout le rocher.Sur son fronton, la frise représentait du côté est, des dieux de l'Olympe. La place d'honneur revient à Athéna, debout entre Zeus et Poseïdon. Aphrodite et Eros, Déméter et Koré encadrent le groupe. Peut-être discutent-ils des combats qui se déroulent sur les trois autres côtés de la frise, des batailles entre cavaliers grecs et perses...des fragments de ces frises se trouvent dans le musée de l'Acropole. D'autres dans les musées britanniques qu'ils refusent de restituer à la Grèce...Le Parthénon (449-438 avant J.C.) summum de la civilation grecque antique est un temple dorique aux proportions particulièrement harmonieuses. A l'extérieur, le très riche décor sculpté comprenait des frontons entièrement ornés,

... mais aussi une frise qui courait dans la partie supérieure des murs de la cella, à l'intérieur de la colonnade. Ici  Cécrops et Pandrose.De très nombreux ex-votos et des sculptures étaient dressés tout autour du temple et sur le parvis de la Chalcothèque. Dans l'angle droit, on distingue le toit du Brauronion et, à gauche le Propylon de l'aire sacrée du Parthénon.Le Parthénon s'est maintenu en bon état jusqu'à l'époque romaine comprise. Il a commencé à se détériorer à l'époque chrétienne lorsque, sous Justinien, il fut décidé de transformer les grands temples en églises et que le Parthénon devint l'église Sainte-Sophie d'abord puis la Panaghia Athéniotissa. En 1024, les Francs de la 4ème Croisade en firent une église catholique et, après 1460, les Turcs une mosquée. Ils ont même construit un minaret dans l'angle sud de l'édifice. Mais la plus grande destruction, le Parthénon la connut lorsque les Vénitiens assiégèrent l'Acropole aux mains des Turcs. Le 26 septembre 1687, le doge de Venise Morisini installa son artillerie sur la colline de Philopappos et tira à coups de canon sur l'Acropole. Un boulet qui tomba sur le Parthénon provoqua l'explosion de la poudre que les Turcs y avaient entreposée et transforma le chef-d'oeuvre en ruines. Et comme ci tout cela ne suffisait pas, Morisini essaya de détacher quelques statues du fronton ouest qui tombèrent et se brisèrent en mille morceaux. A noter que les travaux de restaurations de l'ensemble du site sont programmés jusqu'en 2020 et enpartie financés par la Communauté Européenne.L'Erechthéion (421-406 avant J.C.), à la majesté du Parthénon dorique, ce temple oppose l'élégance attique et la grâce féminine. Petit temple ionique d'une forme particulière, desservait le culte des diverses divinités chthoniennes de la tradition athénienne.Le portique nord-ouest et le portique sud dont le plafond est soutenu par des statues de six cariatides, (ici des copies, les originaux se trouvent au musée de l'Acropole) dépassent du bâtiment central.

Ses fondations reposent en partie sur celles de l'ancien Temple. A l'extérieur, sur la frise, étaient fixées des figures de marbre blanc, dont on peut voir quelques "morceaux" au musée.Le Théâtre de Dionysos (Dionysos, Dieu de la végétation, de la vigne et du vin) fut construit à la fin du IVème siècle avant J.C., mais il a connu de nombreux remaniements.A l'époque romaine il comportait une scène de style corinthien à deux étages ornée de statues de Pans et Silènes. Bien des sièges et des gradins de marbre se distinguent en raison des noms de dignitaires qui s'y asseyaient..

A suivre, le musée archéologique...

P.S. si vous relevez quelques fautes, les conditions dans lesquelles j'écris ne sont pas très bonnes, d'autre part, je remercie mes lecteurs, j'essaierai de vous répondre dès que possible.