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19 Mai 2021
Bonjour,
Notre programme du jour :
Mardi 18 mai 2021.
Animatrice : Michèle
Lieu/Thème : De Sermaise à Saint-Chéron 19 km prévus.
Pique-nique.
Rendez-vous : Gare de Lyon, train pour Fontainebleau-Avon direction Montargis.
Retour : Gare de Bois-Le-Roi pour Paris Gare de Lyon.
P.S.: En définitive, certains d'entre nous, dont moi, ont pris le train à Breuillet.
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Église Notre-Dame de la Nativité-de-la-Vierge de Sermaise XIIème..., XIVème..., XVIIIème, et XIXème siècles (fermée) toiture partiellement restaurée.
De l'église primitive ne subsistent que le clocher en bâtière et le porche ouest en plein cintre.
Les deux premières travées de la nef datent des XIIIème et XIVème siècles. L'essor économique qui a suivi la guerre de Cent Ans explique la construction des trois dernières travées et des deux bas-côtés.
L'église a également bénéficié de quelques ajouts aux XVIIIème, et XIXème siècles. Le cimetière qui l'entourait a été déplacé en 1853.
En sortant du village, nous nous faufilons dans la Sente de la Princerie et avant de retrouver la forêt communale de Sermaise.
Au bord d'une mare, un couple semble communiquer, le mâle a la plume en vrac et une étrange crête, on ne sait pas qui veut attirer l'autre ...
D'après mes recherches, il s'agirait d'un canard de Barbarie ?
Le canard de Barbarie se reconnaît facilement à la peau rouge qu'il porte sur la tête, de la base du bec jusqu'au cou, en particulier chez le mâle. De plus, celui-ci porte sur le bec une extension de peau, contrairement à la femelle. Quand il est en colère ou qu'il se sent menacé, le canard de Barbarie hérisse une crête de plume en haut de la tête.
Au lieu-dit « La Bergerie » sur le bord de la route, nous remarquons un regard ancien en pierre qui semble fonctionner.
Petite halte sous un marronnier, puis nous reprenons par le Bois des Roches.
Traversée rapide de Sousy-la-Briche, son église Église Saint-Gilles-et-Saint-Martin, fin du XIXème siècle, architecte Julien Barbier.
Lavoir à Souzy-la-Briche situé sur des sources alimentant la Renarde.
Nous rejoignons le Bois de la Saussaye.
L'église Saint-Sulpice-de-Favières, dédiée à Saint-Sulpice-le-Pieux évêque de Bourges, est inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques en 1840 par Prosper Mérimée.
Une première église de pierre fut construite vers 1180 donc il ne reste que deux travées, et l'actuelle « Chapelle des miracles ».
Une nouvelle église fut commencée vers 1250 et terminée au début du XIVème siècle.
C'est l'un des plus beaux monuments de l'art gothique rayonnant conservé dans une belle unité architecturale.
Le chœur s'élève à pratiquement 23 mètres en un véritable écrin de lumière grâce à ses trois hauteurs de fenêtre et ses remarquables vitraux historiés.
De nos jours des gros travaux ont été effectués mais, il en reste encore beaucoup...
Dossier complet sur l'église.
La Chapelle des miracles.
Peinture sur bois, exécutée vers 1937 par Robert Lanz, artiste peintre habitant Saint-Sulpice, retraçant la vie de Saint-Sulpice-le-Pieux.
Retable orné de quatre colonnes corinthiennes ; entablement encadré par deux consoles, orné au centre d'une guirlande, surmonté par une corniche à modillons et un fronton échancré à deux volutes, enserrant chacun une fleur, et encadrant une petite tête d'ange ailé.
L'église est entouré du charmant village de Favières de l’ancien français faveriis qui viendrait du latin fava (fève) et signifie « champs de fèves » essentielles dans la nourriture du paysan médiéval.
Il s'appelait encore ainsi au XIIème et XIIIème siècles, le succès du pèlerinage de Saint Sulpice donna au village son nom actuel.
Durant la période révolutionnaire, le village fut brièvement rebaptisé Favières-Défanatisé et la commune fut créée en 1793 sous le simple nom de Favières, le nom actuel fut introduit en 1801 dans le bulletin des lois.
Après notre pause pique-nique, nous poursuivons par une belle côte de grès et de sable, dans le Bois de Baville, par le GR®655 pour le GR®1 vers le cimetière et l'église de Saint-Yon...
En sortant du chemin du Chêne Rond, le paysage change, nous sommes dans la plaine, le ciel se déchire nous gratifiant de quelques éclaircies.
L’église de Saint-Yon est située dans un environnement exceptionnel, à l’écart du village, sur une butte, un ancien oppidum romain, elle est entourée de champs et de bois.
Saint Yon, qui a donné son nom au village, fut décapité au IIIème siècle sur la butte où l’église a été ensuite édifiée.
Impossible de ne pas revoir le cimetière qui jouxte l’église qui abrite la tombe monumentale de M. Morel, « le Roi du bout dur » (RDBD), l’inventeur des chaussures de sécurité à coque rigide.
Sylviane prend quelques minutes de repos...
Nous descendons par le passage sous un porche gallo-romain, traversons la Renarde pour rejoindre le village de Breux-Jouy.
Pour terminer à Breuillet, le Moulin des Muses transformé en centre culturel et tout au bout du splendide champs de colza, la gare de Breuillet.
Cliquez sur l'image ci-dessus pour voir le détail de notre parcours :
18,85 km +248m -279m de dénivelés, 04:58:03 de marche, 3,8 km/h.
A très bientôt.