20 Août 2020
Bonjour,
Profitant de ces quelques jours de fin de vacances, nous sommes allés visiter le Musée d'Art et d'Industrie de Roubaix.
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Nous avons parcouru la grande rue de Roubaix, bordée de beaucoup de boutiques fermées, et de beaux bâtiments à l'architecture typique du nord.
Au début du XXème siècle, l’administration du maire Eugène Motte, décide de remplacer l'ancien bâtiment à la mesure d'une grande cité industrielle.
Le projet est confié à l’architecte roubaisien Ernest Thibeau qui élabore les plans du nouvel hôtel de ville adoptés en mai 1903. Mais, empêché pour des raisons de santé, il ne réalise que l’aile gauche.
L’architecte Victor Laloux, auteur de la gare d’Orsay, reprend alors le travail d’Ernest Thibeau.
Le nouvel hôtel de ville est inauguré le 30 avril 1911, en même temps que l’exposition internationale du Nord de la France, par le ministre du commerce Alfred Massé et le maire de Roubaix, Eugène Motte. En octobre 1914, le 165ème Régiment d’Infanterie Bavaroise prend la ville et l’hôtel de Ville devient le siège de la Kommandantur〔...〕
L'hôtel de ville a été inscrit à l'inventaire des monuments historiques en 1998.
Sa façade et sa toiture ont été entièrement restaurées de 2011 à 2013.
L'église Saint-Martin de Roubaix (fermée) dont l'origine remonte au XIIème siècle est le plus ancien monument de Roubaix.
En 1848, face au développement industriel de la ville et à l'augmentation de la population, l'ancienne église est transformée en édifice de style néo-gothique, le premier du département, à l'intérieur, un exceptionnel retable du XVIème siècle, relate la vie de Saint-Jean-Baptiste.
L'architecte de la plus belle piscine de France, Albert Baert, chef-d'œuvre Art Déco, ne se doutait pas que son œuvre deviendrait un musée.
Réhabilitée en 2001 puis agrandie en 2018 par Jean-Paul Philippon, l'un des architectes du Musée d'Orsay, la piscine sociale de Jean Lebas fut labellisée « Patrimoine du XXème siècle ».
L'ancienne entrée de la piscine, enrichie d'une galerie contemporaine, évoque l'aventure du groupe de Roubaix.
Respectant l'esprit du lieu, l'accueil est une salle d'exposition temporaire ont pris place dans l'ancienne piscine tandis que le bassin révèle les céramiques contemporaines et les sculptures décorative.
Quelques œuvres se nichent dans les cabines réservées aux nageurs.
Détail carrelage Art-Déco.
Portique en grès cérame de la manufacture de Sèvres.
D'Alexandre Sandier (1843-1916).
« L'Amour Maternel »
et « La Tendresse » d'Alfred Boucher (1850-1934).
Les collections du musée rassemblent celles du musée industriel de Roubaix et celles du musée municipal consacré au peintre d’origine roubaisienne Jean-Joseph Weerts.
Plusieurs collections sont aujourd'hui présentées au public sur un espace d'environ 8 000 m2 :
Haendel, compositeur allemand (1685-1759), œuvre de Jean Jules Bernard Salmson Sculpteur (1823-1902).
Lully, compositeur violoniste (1632-1687), œuvre de Pierre Alexandre Schoenewerk (1820-1885).
« Chats dans une commode », 1900, Huile sur bois, œuvre de Jules Le Roy, peintre français (1853-1925).
Legs de Henri Selosse en 1924 à la ville de Roubaix.
À la fin des années 1990, la famille du sculpteur Henri Bouchard souhaite transmettre à la ville de Paris le fonds du musée Bouchard, classé musée de France en 1985, installé dans l'atelier de l'artiste dans le 16ème arrondissement de Paris.
La ville de Paris ayant décliné la proposition, les liens d'amitié entre les conservateurs respectifs des musées et la directrice générale de l'Institut national d'histoire de l'art conduisent à envisager son transfert au musée de Roubaix.
Par un arrêté ministériel de décembre 2006, l'État autorise le transfert du fonds qui, outre l'atelier resté en l'état, compte 1 296 œuvres, constituées de sculptures et de dessins.
Dans la coursive, une exposition des œuvres de Marcel Gromaire, peintre, graveur, décorateur, illustrateur et cartonnier français, (né le 24 juillet 1892 à Noyelles-sur-Sambre et mort le 11 avril 1971 à Paris).
Eau-forte. Paris 1927. Nu.
Dans le jardin, parmi d'autres nombreuses œuvres, « Attila et sa Horde de Huns », de Théodore Rivière, sculpteur français (1857-1912)....
....Je remarque, enfouie dans la verdure, une statue de Mauricette Toussaint, le « Fou rire », véritable signature de la sculptrice qu’elle a déclinée en différentes versions de cette petite fille pouffant dans ses mains.
A suivre, la Villa Cavrois de Croix..