Randonnée « Post-confinement » dans la forêt d'Ermenonville. 14,8 km 1/2.

Bonjour,

Je tiens à m'excuser pour la publication tardive de cet article, le seul responsable est mon fournisseur d'accès Internet (SFR) qui m'a lâchée depuis deux semaines, par intermittences, j'ai retrouvé du réseau (provisoire) j'en profite... 

Nous avons décidé, pour cette cinquième sortie « Post-confinement », à cinq cette fois-ci, de retrouver la forêt d'Ermenonville en passant par l'Abbaye de Chàalis.

Nous avions trouvé cette forêt superbe, malheureusement difficile d'accès par les transports en communs.

​Cliquez sur les flèches de droite ou de gauche pour voir les diaporamas et sur les images fixes pour les voir en grand format.

Devant le château, des animaux préhistoriques ont été installés pour amuser les enfants, privés de squares et d'espaces de jeux pendant les trois mois de confinement.

Nous quittons les environs du château par le Chemin de Thiers, chênes, hêtres et pins sylvestres sont les principales essences de cette forêt.

C'est la plus belle saison pour apprécier leur beauté ce qui n'empêche pas les bavardages....

Contrairement à ce que la météo prévoyait, nous avons eu un ciel un peu bas dans la matinée et de très belles éclaircies dans l'après-midi, en définitive, la journée a été très agréable.

Le parcours choisi passe au large de l'Etang du désert.

Petit diverticule par la Route des Coupes pour apprécier les jeunes fougères, et les splendides sous-bois.

Par le Vieux Chemin de Meaux, nous contournons de loin la Mer de Sable.

Alain en pleine réflexion et admiration au bord de cette clairière couverte de jeunes sapins et fougères.

Par le GR11 nous sommes devant l'entrée de l'Abbaye de Chàalis.

Nous sommes accueillis à la billetterie où sont exposés les livres, gravures, cartes postales et même porcelaines style « British » en vente à la boutique.

Munis de nos ticket d'entrée, nous partons à la découverte de l'Abbaye et de la roseraie.

Véritable musée, est aussi l’un des cœurs de l’histoire de France avec les tombeaux des rois depuis Dagobert.

L’architecture, les sculptures et les vitraux datant de l’abbé Suger, personnalité exceptionnelle du XII^ème siècle, et la nef gothique rayonnante en font un monument d’exception.

L’ancienne abbaye cistercienne royale de Chàalis dévoile les ruines romantiques de son église gothique et de son cloître. 

Fondation d'un prieuré bénédictin à Chàalis :

A l'époque mérovingienne, vers 710, Chàalis accueille d'abord un moulin à eau pour le grain.

Le nom de Chàalis et à nouveau mentionné vers 1100 quand, pour remercier le ciel d'être revenu indemne de la première croisade, Renaud, seigneur de Mello, fonde sur ses terres un prieuré de moines bénédictins, dédié à Sainte Madeleine et rattaché à Vezelay.

Une abbaye cistercienne.

C'est à cette même période que commence l'aventure cistercienne avec la création en 1098 de l'abbaye de Citeaux par Robert de Malesmes.

Le retour à la règle bénédictine strictement appliquée connaît un essor remarquable auquel Saint Bernard, qui fonde l'abbaye de Clairvaux en 1115, donne une nouvelle impulsion. La Charte de charité et d'unanimité, apportée par le pape en 1119, va assurer l'expansion de l'ordre et garantir sa cohésion....

La chapelle Sainte-Marie construite au XIII^ème siècle.

Elle abrite le tombeau de Nélie Jacquemart-André, veuve du banquier Édouard André, mécène et grand amateur d'art, acheta en 1902, le domaine de Chaalis.

• La zone inférieure de l'Annonciation, est l'œuvre de Paul de Balze qui restaura la fresque de Primatice dans les années 1875-1876.
• La zone supérieure est la fresque du XVI^ème siècle, œuvre de Primatice et de son atelier.
• Au-dessus de l'annonciation le blason d' Hippolyte d'Este est entouré par sa devise et par les Pommes d'or du jardin des Hespérides, allusion à Hercule, ancêtres mythique de la famille d'Este.
• Les figures sous les voûtaines de la nef et du rond-point du cœur représente Saint Grégoire, Saint-Augustin, Saint Mathias, Saint-Barthélemy, Saint Jude, Saint-Thomas, Saint-Jérôme, Saint-Ambroise, Saint-Mathieu, Saint-Luc, Saint-Philippe, Saint-Simon, Saint-Jacques le Majeur, Saint-Jacques le Mineur, Saint-Marc, Saint-Jean l'évangéliste, Saint-André, et Saint-Pierre.

Les vitraux du XIII^ème dont certains éléments demeurent, étaient en grisailles agrémentées de quelques motifs en couleur.

De même qu'à la Sainte-Chapelle de Paris, les fleurs de lys de Saint Louis et les châteaux de Castille de la co-régente, Blanche, bordent les vitraux du chœur.

Cliquez sur l'image ci-dessus pour notre parcours en grand format, 14,8 km, +92m de dénivelés.

Fin (provisoire ?) de ma série « Post-confinement », les transports en communs étant libres pour tous, en espérant que la situation sanitaire ne va pas se dégrader.

Merci à nos amis, Sylviane, Jeanne et Alain de nous avoir accompagnés.

A suivre...