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17 Mai 2019
Bonjour,
Notre programme du jour :
Jeudi 16 mai 2019.
Animatrice Danielle (RSP).
Lieu/Thème : Etampes, Faubourg Saint-Martin, Ormoy-la-Rivière et la base de loisirs - 19 km prévus.
Pique-nique.
Rendez-vous : RER C pour Etampes direction Saint-Martin d'Etampes.
Retour : RER C d'Etampes pour Paris.
Cliquez sur les flèches de droite ou de gauche pour voir les diaporamas et sur les images fixes pour les voir en grand format.
Après la pause-café, le GR111B nous mène vers le centre ville.
Etampes peut se flatter aussi d’avoir sa « Tour Penchée », le clocher de l’église Saint-Martin.
Il y eut d’abord un clocher dit de « La Reine Blanche » qui existait au XIIIème siècle.
Ce clocher tombant en ruines, on construisit un autre clocher à gauche du grand portail au XIVème siècle, mais l’église était bâtie sur un terrain mouvant, et le nouveau clocher dans un mouvement d’affaissement entraînait toute la partie de l’église sur laquelle il s’appuyait.
Il fallut le démolir et il fut remplacé au XVIème siècle par celui que nous voyons aujourd’hui, mais celui-ci ne résista pas non plus à l’affaissement du terrain et pendant la construction il s’inclina, comme l’inclinaison paraissait s’arrêter, on la rectifia à moitié hauteur en terminant le clocher, ce qui donne au clocher une courbure inusitée.
Depuis ce temps le clocher n’a plus bougé. Son manque d’aplomb est de 1 m 12, sa hauteur est de 40 mètres.
Il est moins important par conséquent que la Tour de Pise, mais son inclinaison lui donne un caractère particulier qui le rend, sinon célèbre, du moins original.
Photo du groupe... 31 au total !
Traversée de « La Chalouette » affluent de la Juine.
Après notre passage sur la N20, s'en suit une longue traversée des plaines « La Sault Bidault » « Les Malœuvres » « Les Corbettes » « La Sente des Aubettes » sur le GR655, diverticule du Chemin de Saint-Jacques de Compostelle.
A Lendreville, (Ormoy-la-Rivière), nous faisons une rapide halte pour admirer le lavoir et le joli petit pont qui enjambe la Juine.
Après une belle grimpette dans le Bois de Montaigu, nous quittons le GR655 pour un PR, nous traversons d'autres plaines plein nord, « Les Pierrettes » « Les Longs Réages, » c'est là que nous avons posé nos sacs pour le pique-nique...
Après le pique-nique, et la plaine « Les Rayages », nous longeons la base de loisirs permettant la pratique d’activités sportives, culturelles, de plein air.
Nous faisons le tour du lac.
Alain, est toujours prêt à quelques facéties...
En sortant de la base de loisirs, nous passons les quartiers « La Belle Etoile » « Le Petit Saint Mars » pour le centre ville.
Il ne reste aujourd'hui du Manoir Bressault que sa porte Renaissance. Elle constitue une réplique en pierres de la porte dite « du Grand Ferrare » du château de Fontainebleau construite en 1544 par l'architecte Sebastiano Serlio pour le Cardinal Ferrare, ambassadeur de François 1er.
Outre ses nombreux monuments historiques, Etampes est également célèbre pour ses cours d’eau.
Le long de la chalouette, la Promenade des Prés nous offre quelques ruines du Moyen-Âge encore visibles...
Surnommée « la Petite Venise d'Île-de-France », en centre ville, un charmant pont enjambe la rivière d'Etampes.
Cet Hôtel est sans doute la plus ancienne maison Renaissance de la ville.
L'appellation « Saint-Yon », apparaissant dans les textes à partir du XVIIIème siècle, demeure une énigme.
Aux XVIème et XVIIème siècles, les propriétaires de cette maison sont tous des officiers royaux. Leur fortune provient de la tannerie-mégisserie, principale activité du quartier.
Au XVIIIème siècle, l'hôtel est largement voué au travail des peaux et perd sa fonction résidentielle qu'il retrouvera à partir de 1862.
La partie la plus ancienne, nommée petit Hôtel Saint-Yon, est remarquable par le décor de sa façade, remaniée au XIXème siècle, mais qui conserve les lucarnes portant l'emblème de Louis XII, le porc-épic et le « A » d'Anne de Bretagne, confirmant ainsi sa construction à la fin du XVème siècle.
La Collégiale Notre-Dame du Fort.
La fondation de l’église est due au roi Robert Le Pieux qui en ordonne la construction en 1022.
Du premier édifice, encore inachevé en 1046, subsiste la crypte.
La construction de la collégiale s’échelonne entre 1130 et la première moitié du XIIIème siècle.
Son portail latéral dit « portail royal » est très proche de celui de Chartres.
Les statues-colonnes représentent des personnages de l'Ancien Testament.
La collégiale est classée Monument Historique depuis 1840.
Dans le collatéral gauche du chœur, se trouve le vitrail des Sibylles (datant du milieu du XVIème siècle), classé monument historique en 1840.
les personnages sont disposés comme les rois d'un arbre de Jessé, et tiennent des pancartes avec des inscriptions.
La verrière est également connue comme l'arbre des Sibylles.
Selon Louis-Eugène Lefèvre, c'est un curieux document d'iconographie chrétienne, et l'œuvre d'un artiste de premier ordre, dont le nom s'est oublié.
La verrière a été restaurée d'une façon aussi respectueuse que possible de son authenticité en 1873, mais les différents panneaux ont néanmoins dû être redessinés d'après des gravures d'époque.
Une Pietà en plâtre polychrome, datant du XVIIIème siècle ou de la seconde moitié du XIXème siècle, et mesurant 120 cm de hauteur, vraisemblablement donné par la reine Marie-Amélie en souvenir de la mort du duc d'Orléans en 1850, inscrite aux unuments Historiques depuis 1976.
Le chœur est toujours de style roman, et c'est la première partie de l'église qui a été voûtée d'ogives dès l'origine, peu avant 1150.
Le maître-autel, en marbre rouge veiné de blanc, date du XVIIème siècle, et mesure 300 cm de largeur (inscrit depuis 1976).
Les grandes orgues sont installées aux XVIème et XVIIème siècles.
La tuyauterie date en grande partie d'origine.
La partie instrumentale a été classée au titre objet en 1966, et le buffet d'orgue a été classé à son tour en 1975.
Retour à la gare...
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18,04 km +265m de dénivelé, 04:26:12 de marche, 4,3 km/h.
A bientôt.