22 Mars 2019
Bonjour,
Suite et fin de notre balade en Serengeti, ce fut une révélation, le monde animal est fascinant pour ceux qui veulent bien regarder, observer et apprendre.
Grâce à notre guide francophone, j'ai appris énormément, je n'aimais pas trop les documentaires animaliers parce que j'avais toujours peur des courses poursuites et des mises à mort, suivies des dépeçages... j'avais du mal à regarder, bêtement, si je puis dire, parce que ces animaux ne peuvent survivre sans chasser et tuer, je n'avais pas du tout envie de regarder.
Depuis que que je les ai vus dans leur milieu naturel, j'ai accepté de regarder et de comprendre, il m'aura fallu beaucoup de temps....
Nous poursuivons notre visite en redescendant vers les plaines du sud dans la zone de Ndutu.
Deux lionnes font la sieste à l'ombre d'un arbre, notre passage les laisse indifférentes...
Troupeau de gnous en cours de migration vers le nord, s'abreuvant dans un point d'eau.
Notre guide nous informe qu'un peu plus loin, il y a des guépards.
A noter que la plupart des guides sont en communication par talkie-walkie et que nous sommes informés, en temps réel, s'il y a quelque chose à voir.
Ils nous signalent la présence deux frères guépards.
Juchés sur des troncs d'arbres, ils sont restés en observation, reniflant à la recherche d'une proie, ce qui constitue leur principale occupation.
Puis, ils ont quitté les troncs d'arbres, ont marqué leur territoire en urinant, se sont précipités sur une proie qu'ils ont ratée...
Il me semble que la présence des nombreux spectateurs que nous sommes, doivent les gêner, il faut quand même avouer que les moteurs des 4X4 sont bruyants, nous nous efforçons de murmurer 🤫, ces animaux sont très sensibles aux odeurs et aux bruits environnants, voir et écouter la vidéo.😩
Le guépard d’Afrique est un mammifère carnivore de la famille des félidés.
Avec son allure incomparable, élancée, ses pattes fines et son aérodynamisme, le guépard est l’animal terrestre le plus rapide avec des pointes de vitesse à 115 km/heure.
La mère élève seule ses petits puis les chasse une fois sevrés et habilités à chasser.
Les mâles peuvent se réunir en petits groupes de 2 ou 3 individus (comme ces deux frères) avec une hiérarchie établit.
Le mâle dominant décide des proies à chasser et est le seul à pouvoir s’accoupler.
Le guépard repère sa proie depuis un sommet (talus, termitière) puis s’en approche très discrètement en se camouflant dans les hautes herbes. Une fois lancé, il accélère très rapidement et tente de faire chuter sa proie au sol avec un croche pattes puis l’achève en l’étouffant.
Le lion, le léopard, la hyène et le lycaon sont ses principaux prédateurs. Les petits sont les plus vulnérables car ils ne peuvent pas fuir et leur mère doit utiliser de nombreux stratagèmes pour écarter des prédateurs potentiels.
Les hyènes sont souvent attirées par les proies attrapées par le guépard, qui préfère la fuite au combat.
Juchés sur des troncs d'arbres, une fratrie de lionceaux jouent pendant que leur mère est couchée sur le dos et allaite un (ou deux, ou trois) autres, petits.
Elle se lève parce que quatre des petits s'éloignent, puis elle les accompagne vers un cadavre de gnou, et leur montre qu'il peuvent manger, ce qu'ils font sous le regard attentif de leur mère...
C’est environ à l’âge de 2 mois, que les lionceaux sortent de leur abri pour découvrir leur territoire.
Ils sont totalement sevrés vers 6-8 mois et observent beaucoup avant d’être capable de chasser seuls à 2 ans.
Les lionnes sont matures vers l’âge de 2 ans.
Pendant la période de réceptivité (5 jours seulement), les deux individus peuvent s’accoupler une cinquantaine de fois dans la journée.
La gestation dure environ 110 jours.
Les lionceaux, entre 1 et 6 par portée, ne pèsent pas plus de 2 kg à la naissance.
Même s’ils peuvent se reproduire toute l’année, il faut s’imaginer que les hivers sont rudes dans l’Atlas.
Ainsi, les lionnes mettaient généralement bas au mois de janvier afin que les petits puissent les suivre le printemps arrivé.
En fin de journée, après ces belles découvertes, nous avons quitté le parc pour près de deux heures de route vers Karutu.
Sur le bord de la route, nous devons laisser passer des troupeaux de vaches qui se régalent des herbes du talus !
Notre « Lodge » se situe à l'intérieur des plantations de café à proximité du cratère de Ngonrogoro et les hautes plaines du Karutu.
Nous nous sommes installés, douchés, nous avons dîné et apprécié le coucher du soleil.
En pleine nuit, un violent orage m'a réveillée, une fenêtre battait au vent, je me suis levée pour la fermer...😥 pas très rassurée...
Le lendemain, nous avons pris la route pour l'aéroport d'Arusha, avec arrêt (incontournable) à « L’African Galleria » magasin où on peut trouver tout ce qui se fait en artisanat local, objets en bois sculpté, bijoux, tissus, peintures et un atelier de taille de la pierre bleue appelée « Tanzanite ».
Ci-dessus, la carte des chemins empruntés dans le parc.
Ci-dessus, la carte de l'ensemble de notre parcours.
A suivre, Zanzibar.