Randonnée, voyages, visites, photos, nature...
19 Juin 2017
Bonjour,
Notre programme du jour :
Mercredi 30 mai 2017.
Animatrice Sylvie.
Lieu : Sur les coteaux de la Mérantaise par Ville-le-Bâcle.
Distance environ 17 km - Allure moyenne - Pique-nique - nombreux dénivelés.
Rendez-vous : RER B pour Courcelle.
Retour : RER B de Gif-sur-Yvette pour Paris.
Cliquez sur les flèches de droite ou de gauche pour voir les diaporamas et sur les images fixes pour les voir en grand format.
Tout de suite en sortant de la gare, nous sommes sur le GR655, Chemin de Saint-Jacques, quatrième voie principale des pèlerins, la « via Turonensis ».
En longeant l'Yvette, nous contournons le bassin de Coupières, retenue d'eau alimentée par l'Yvette, zone écologique préservée, situé dans les quartiers de Coupières et de Courcelle.
Ce vaste bassin de 200 000 m³ a été aménagé pour retenir les crues de l'Yvette.
Petite halte au lieu dit « Les Quinconces ».
Arrêt « grignotage », Sylvie en profite pour nous expliquer la raison de la présence d'énormes blocs de grès dans le Bois d'Aigrefoin...
Auparavant, c’est la région de Fontainebleau qui, malgré la qualité médiocre de ses grès, était demeurée pendant des siècles la principale source d’approvisionnement de la ville de Paris, ceci grâce à sa proximité de la Seine qui facilitait le transport.
Puis, après une ordonnance royale exigeant l’abandon de l’utilisation des pavés de Fontainebleau, Paris augmenta la proportion de ses approvisionnements en grès de l’Yvette en raison de sa qualité supérieure, malgré son coût élevé dû au transport.
Dans le bois d’Aigrefoin on exploite un banc compact et enterré de grès dur, bon pour le pavé. Aux alentours de 1860 Villiers-le-Bâcle produit 70 000 pavés par an, sans machine ni moteur. Chaque ouverture de carrière bouleverse le paysage existant. Il faut déboiser, dégager la couche de terre de plusieurs mètres d’épaisseur qui recouvre le banc de grès.
(Source : ville-villierslebacle.fr)
Après la belle grimpette du « Bois des Grais » nous sommes sur le plateau où est installée la ferme-écurie du « Moulin Neuf ».
Construit au XIVème siècle, le « Moulin Neuf » fonctionna jusqu'à la fin du XIXème. Il servit ensuite de maison de repos pour les chevaux des omnibus de Paris.
Aujourd'hui, l'équipe de l'Ecurie le « Moulin Neuf » propose aux propriétaires un hébergement pour leurs chevaux en Pré/box ou en Pré et aux plus jeunes des poneys en location..
Chemin de Voisin le Cuit, en direction de Villiers-le-Bâcle, nous traversons la forêt de la « Tête Ronde » qui nous offre plus de 5 kilomètres d’agréables chemins forestiers.
Nous sommes assez surpris de voir des tombes en pleine forêt.
Il s’agit d’un petit cimetière forestier communal situé à l’extrême ouest du village de Saint-Aubin, la quasi-majorité de l’espace est occupé par… des arbres.
Les tombes sont peu nombreuses, certaines sont isolées, voire perdues au milieu de la végétation, d’autres sont groupées par deux, trois ou quatre sur quelques espaces un peu plus dégagés, le long du chemin.
Traversée du village de Villiers-le-Bâcle où les arbres et divers mobiliers urbains ont été habillés de manteaux tricotés, nous le pensons, par des artistes tricoteuses très inspiré(e)s...
Jolie maison fleurie au lieu dit « La Fontaine Billehou ».
Derrière étape devant le château de Button XVIIIème de Gif-sur-Yvette.
En 1754, Claude Mérault, troisième de cette famille à posséder la vicomté de Gif, lieutenant du roi au gouvernement du comté de Bourgogne, vicomte de Gif et vicomte héréditaire de Châteaufort, fait construire un château en lieu et place de son ancienne maison seigneuriale, avec un parc ordonnancé.
Il confie la conception du château à Pierre Desmaisons, architecte du roi et membre de l’Académie d’architecture.
Le château ne sera achevé qu’en 1777 par un parent éloigné de Claude Mérault, Pierre-Charles Debonnaire, baron des Forges, procureur au Grand Conseil...
Lire ci-dessous la suite de l'histoire du château.
Ci-dessus le tracé de notre parcours.
A bientôt..
P.S.: Certains animateurs ou randonneurs m'ont signalé que l'application que j'utilise sur mon smartphone (Runtastic) ne semble pas fiable et que le nombre de km est toujours un peu supérieur à la réalité.
Cette application utilise uniquement un GPS permettant de savoir où on se trouve, où l’on va…
Cela permet de retrouver le tracé effectué sur une carte ainsi que les vitesses, les dénivelés et les distances.
Il peut y avoir des petites erreurs de quelques mètres sur le tracé, ces erreurs de relevés de position GPS peuvent provenir du temps (plus il fait couvert, moins le signal des satellites GPS est bien capté, le passage d'un satellite à l'autre), de l’environnement dans lequel on évolue (dans un sous-bois obscur, entre les hauts murs d’une rue étroite de village ou dans un tunnel passant sous l’autoroute on ne capte quasiment plus de signal GPS ou assez mal) ou de perturbations électro-magnétiques (en passant à côté d’une ligne électrique par exemple).
Tout cela donne des petites imprécisions dans le parcours enregistré allant de quelques mètres à plusieurs dizaines de mètres, avec des conséquences sur les distances, vitesses et dénivelés relevés. Conséquences parfois légères (5 à 10% d’erreur).
Je pense que ces petits désagréments ne portent pas à conséquence, on aime bien voir le tracé du trajet réalisé sur une carte, le nombre de kilomètres parcourus peut ne pas être très précis...