2 Mars 2017
Bonjour,
Je reprends mes promenades parisiennes, j'avais perdu le fil depuis l'été dernier, la fin de l'année a été riche en occupations diverses et variées...
Mon dernier article relatait une belle promenade/randonnée avec une de mes petites-filles par une belle et chaude journée d'août ...
Pour clore le mois d'aout, nous sommes sortis sans but précis...
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Non loin de chez nous, en passant par les petites rues du 13ème, nous passons devant la Manufacture des Gobelins.
Nous laissons la Place Monge, puis montons la célèbre rue Mouffetard, l'une des plus vieilles rues de Paris et ses commerces de bouche, kebabs et attrape-touristes....
Cette rue est une partie de l'ancienne voie gallo-romaine qui allait de Lutèce à Fontainebleau.
Cet ancien chemin traversait, au XIIIème siècle, un lieu-dit appelé Mons Cetardi (la colline de Cetardus), nom qui fut corrompu en Mouffetard (ou de multiples variantes durant les siècles).
Au 39 est apposé une plaque :
« Dans cette maison est mort, le 8 janvier 1896, le poète paul Verlaine, né le 30 mars 1844.
Hommage des amis de Verlaine, le 29 juin 1919 »
Pub au coin de la rue Descartes.
Au début du XIIIème siècle, la rue s'appellait rue Bordelles ou rue Bourdelle.
Elle est nommée en 1809 du nom du mathématicien, physicien et philosophe français René Descartes (La Haye en Touraine, le 31 mars 1596 - Stockholm, le 11 février 1650).
Au cours du XIIIème siècle, l’église de l’abbaye qui servait aux habitants du quartier devint insuffisante et un second édifice fut édifié sous le patronage de saint Étienne, le premier des martyrs.
Cette dernière fut elle-même reconstruite de 1492 à 1626, dans le contexte troublé des guerres de religion. L’actuelle église Saint-Étienne était accolée à l’abbatiale Sainte-Geneviève.
En 1744, Louis XV décida de remplacer l’abbatiale, en mauvais état, par un édifice grandiose devenu, après maintes péripéties historiques, l’actuel Panthéon.
L’abbatiale elle-même fut dévastée durant la révolution et les reliques de sainte Geneviève brûlées. Les bâtiments de l’abbaye furent transformés en lycée Henri-IV et l’abbatiale fut abattue en 1804 pour faire place à la rue Clovis ; il n’en reste que le clocher inclus dans l’enceinte du lycée.
Sur ce vitrail (qui date du XIXème siècle) on reconnait la façade de l’église Saint-Etienne-du-Mont ; à son flanc, on voit l’église Sainte-Geneviève (dont on reconnait le clocher qui est aujourd’hui la tour Clovis du lycée Henri-IV) dans laquelle rentre la procession.
(Source : Saintetiennedumont.fr)
La Panthéon dont la restauration est terminée.
Prévu à l'origine au XVIIIème siècle pour être une église qui abriterait la châsse de sainte Geneviève, ce monument a maintenant vocation à honorer de grands personnages ayant marqué l'histoire de France.
Sur son fronton on lit :
« Aux grands hommes la patrie reconnaissante »
Sur la Place du Panthéon, l'université Panthéon-Assas repose sur quatre piliers : droit et science politique, économie, gestion et information-communication.
A suivre...