17 Novembre 2016
Bonjour,
Notre programme du jour :
Mercredi 16 novembre.
Animateur Claude.
Lieu : De Méry-sur-Oise à Pontoise en passant par Auvers-sur-Oise.
Distance environ 14 km - Allure moyenne - Pique-nique - quelques dénivelées.
Rendez-vous : Gare du Nord direction Persan-Beaumont pour Méry-sur-Oise.
Retour : Gare de Pontoise pour Paris.
Cliquez sur les flèches de droite ou de gauche pour voir les diaporamas et sur les images fixes pour les voir en grand format.
Joli sapin de lumière installé (déjà) à la gare du Nord !
Traversée de Méry jusqu'au château entouré d'un parc.
Situé à l'emplacement d'un ancien monastère, le château de Méry est un lieu chargé d'histoire qui a subi de nombreuses transformations au fil des âges.
Le monastère devient un domaine seigneurial au XIIème siècle.
C’est au XVIIème siècle que le château prend son apparence extérieure actuelle, le Comte Antoine de Saint-Chamans, général des armées, rallié à Henri IV après son abjuration, fait modifier et rebâtir l'aile sud et une partie de l'aile ouest, aménage une première galerie et fait décorer la salle sous les traits de Diane et Vénus.
À la fin du XVIIème siècle, François de Saint-Chamans puis sa veuve font modifier le décor des façades et la grande galerie, conférant au château son aspect classique.
Au XIXème siècle, il devient propriété de la famille Ségur-Lamoignon et depuis les années 1980 la compagnie Générale des Eaux s’en porte acquéreur.
En 2004, la commune fait l’acquisition du château, il est loué à un opérateur privé, il ouvre régulièrement ses portes au public lors de manifestations organisées par la ville.
Nous nous promenons dans le parc et au bord de la rivière anglaise.
Les jardins à la française, dont il reste aujourd’hui l’allée centrale menant au château, ont été dessinés par Buffon au milieu de XVIIIème siècle puis modifiés par l’architecte Bertault au début du XIXème siècle.
C’est à cette période qu’il adopte son style actuel, sur le modèle du jardin à l’anglaise, c’est-à-dire un jardin plus proche de la nature, où la trace de l’homme est moins visible….
…. En 2012, la revalorisation écologique de la rivière anglaise a permis de revitaliser le milieu naturel…c’est dans cette démarche que s’inscrit l’installation d’un pâturage de moutons dans le parc, au printemps 2013.
L’Église Notre-Dame-de-l'Assomption d’Auvers-sur-Oise, a été fondée vers la fin du XIème siècle par Philippe Ier, puis reconstruite sous l'impulsion d'Adélaïde de Savoie qui réside souvent dans le manoir royal au nord de l'église après le décès de son époux Louis VI en 1137.
L'édifice traverse les siècles sans subir de dommages notables lors des guerres, et la seule transformation entreprise est l'ajout de la chapelle de la Vierge peu avant le milieu du XVIème siècle.
Or, après un premier classement au titre des monuments historiques en 1856, les restaurations de l'intérieur sont si maladroitement entreprises que l'édifice perd beaucoup de son authenticité, et il est donc déclassé en 1874, puis un second classement intervient en 1915.
La vaste nef, flanquée de deux bas-côtés, évoque de grands édifices contemporains, telle que Notre-Dame de Paris.
Elle s’élève sur trois niveaux ; les grandes arcades soutenues par des colonnes coiffées de chapiteaux à feuillages, la galerie du triforium et les fenêtres hautes.
En 1875, la grande rosace de la façade occidentale est défoncée par un violent orage, elle est remplacée, en 1876, par une roue de style gothique primitif, se rapprochant peut-être de l'apparence de la rosace au XIIIème siècle.
Vincent van Gogh, mort en 1890 à Auvers-sur-Oise.
Le peintre y repose à côté de son frère Théo, qui l’y rejoint en 1914.
Vincent se donna la mort tout près du château d’Auvers à l’aide d’un revolver, blessé il retourne à l’auberge Ravoux, son agonie durera 2 jours (du 27 au 29 juillet 1890).
Son frère Théo venu en urgence de Paris sur la demande du docteur Gachet n’y pourra rien, il décédera lui aussi dans les six mois de chagrin.
Les deux tombes sont recouvertes d'un simple lierre, celui-ci symbolise l'amitié de la famille Gachet qui, s'étant engagée à les entretenir, a fait provenir cette plante de son jardin.
De nombreuses fleurs, notamment jaunes, sont déposées en permanence par les habitants d'Auvers et les visiteurs de passage.
Nous avons posé nos sacs dans le parc du château d'Auvers-sur-Oise pour notre rapide pose pique-nique.
A la sortie de la ville, dans le hameau de Chaponval, dans un étroit espace resserré entre le vieux chemin et la roche, s’élèvent les ruines d’une chapelle qui survécut longtemps à l’ancienne maladrerie de Saint-Nicolas d’Auvers, dont elle faisait partie.
Elle servait encore au culte dans les premières années du XIXème siècle.
Depuis, frappée d’alignement et abandonnée, elle perdit peu à peu sa toiture, sa charpente et une partie de ses murailles.
Elle était et reste encore pittoresque, et les artistes l’ont souvent dessinée et gravée.
Quant aux « ruines » d'une espèce de cloitres que nous surplombons, je n'ai pas trouvé d'explications ??? ni leur origine, ni leur histoire ...
Nous avons terminé notre promenade sur les bords de l'Oise, jusqu'à la gare de Pontoise, les premières gouttes de pluie sont tombées quasiment au moment où nous montions dans le train...
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A bientôt...