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26 Novembre 2016
Bonjour,
Notre programme du jour :
Jeudi 24 novembre.
Animatrice Danielle.
Lieu : Le Gâtinais, Châteaux de Chamarande et de Gillevoisin, Grange des Bois, Auvers-Saint-Georges.
Déjeuner à La Mangeoire à Auvers-Saint Georges.
Distance environ 16 km - Allure moyenne - quelques dénivelées.
Rendez-vous : RER C pour Chamarande.
Retour : Gare d'Etrechy, RER C pour Paris.
Cliquez sur les flèches de droite ou de gauche pour voir les diaporamas et sur les images fixes pour les voir en grand format.
L'Eglise Saint Quentin de Chamarande dont le clocher date du XIIIème siècle est l'unique témoin de la première église édifiée à cet emplacement.
C'est le duc de Persigny, ministre de Napoléon III, qui possédait alors le château de Chamarande qui lance en 1863 les travaux pour construire l'église actuelle.
Avant l’installation de l’eau courante, l’eau potable était puisée quotidiennement à la fontaine Saint-Quentin, proche de l’église, qui passait pour guérir les coliques enfantines.
Dans les campagnes privées d’eau courante, bien avant l’irruption des appareils ménagers, la lessive s’est longtemps opérée en deux temps. Le linge trempait d’abord dans le cuvier de chaque domicile où la cendre faisait office de lessive ; puis on allait au lavoir rincer son linge dans le courant du ruisseau....
Aujourd’hui le lavoir ainsi que la fontaine ont perdu leur utilité première ; ils constituent, désormais, les éléments d’un patrimoine rural qui témoigne d’un mode de vie passé mais contribue toujours au charme des villages..
Nichés au creux de la vallée, le Domaine et le village bénéficient de la proximité de la rivière et de la forêt.
En 1654, l’architecte Nicolas de l’Espine conçoit pour Pierre Mérault, ancien fermier de la gabelle, un château dans le style dit sévère ou Louis XIII.
En 1737, Louis de Talaru, marquis de Chalmazel, hérite du Domaine, dans le parc, sont installés parterres, allées, canaux et bosquets.
Homme d’État du Second Empire, Jean-Gilbert Victor Fialin (1808-1872), duc de Persigny, devient propriétaire du Domaine en 1857.
Au château, le nouveau propriétaire, Anthony Boucicaut (1839-1879), fait aménager une salle à manger dans le style néo-renaissance : la salle dite des chasses.
Le fils du fondateur du Bon Marché lance également la construction d’une ferme et d’un chenil.
La propriétaire, madame Thome, autorise les Scouts de France à installer sur le Domaine le centre de formation du mouvement.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le Domaine est occupé par l’armée allemande puis l’armée américaine.
Transformé en quartier général et hôpital militaire, le site accueille dans la grande prairie les tentes des troupes en garnison tandis que le château abrite le mess et les logements des officiers.
En 1957, le Domaine est à l’abandon quand l’entrepreneur de travaux, Auguste Mione (1898-1982), l’acquiert.
Jusqu’en 1962, de vastes travaux sont entrepris pour restaurer le château et les bâtiments environnants : appartements privés, bureaux, logements de fonction et espaces communs, plus d’une centaine de personnes travaillent en permanence sur le Domaine, et pour la plupart y résident.
Le Domaine devient propriété du Conseil général de l’Essonne par adjudication.
Le site est classé en 1977, et le château en 1981.
En 2001, le Conseil général décide de faire du Domaine départemental de Chamarande un équipement culturel phare de l’Essonne, chargé de renouer avec la création artistique contemporaine à partir de son cadre naturel et accessible à tous.
Le château de Gillevoisin à Janville sur Juine fut édifié aux XVIème-XVIIème siècles.
Remanié au XIXème siècle, il est entouré d'un parc de 40 hectares, il s'articule autour de deux ailes : les communs (XVIème siècle) et un corps principal (XVIIème siècle). Jardin régulier à la française.
La première mention du château remonte à 1479 : « Arpent de terre, appelé l'Ormoye, assis au lieu de Gillevoisin et tenu en fief par les déclarants du seigneur de Gillevoisin ».
A cette époque, la terre de Gillevoisin comprenait les fiefs de Chagrenon, Malvoisine, la Grange des Bois et la Boulie.
Le château de Gillevoisin présente une belle ordonnance en U bien que les époques de construction soient différentes.
Les ailes des communs du XVIème siècle sont les vestiges du vieux château avec un véritable châtelet d’entrée.
Le corps principal d’habitation, « château neuf », est du XVIIème et le pavillon en brique rouge construit en avant corps, en son milieu, date de 1898.
Certains éléments du château sont classés aux Monuments Historiques.
La légende raconte que du balcon du premier étage du vieux château, Henri IV, en route pour la conquête de Paris, guetta la venue de Gabrielle d'Estrées.
Le château a été vendu à l'Etablissement Public National Antoine Koenigswarter en 1955 pour y créer un institut médico-éducatif : l'EPNAK.
Lire la suite ici avec de très belles photos.
Après ces rapides visites, nous avons traversé le Parc Naturel Régional par le GR655, marqué de la coquille qui nous indique que nous sommes sur une portion du chemin de Saint-Jacques de Compostelle, entre les lieux dits « Les Fonceaux », « Bois de la Bouille ».
Après une bonne dizaine de km parcourus, nous nous arrêtons au centre équestre du « Bois Moret » où Danielle nous avait réservé un déjeuner à La Mangeoire.
Nous avons tous été très satisfaits de l'excellent accueil, la rapidité du service, le sourire de Caroline, la qualité du repas et l'ambiance ..... nous sommes tous prêts à revenir l'année prochaine.
Nous remercions Danielle pour l'organisation de cette journée !!
L'église Saint Etienne d'Etrechy datant des XII et XIIIèmes siècles est classée Monument Historique (fermée).
Les habitants sont les Strépiniacois !
Après le repas, nous sommes allés faire une rapide visite du village d'Auvers-Saint-Georges.
Puis nous sommes passés à Saint Fiacre et avons traversé la Juine au niveau du Moulin de Vaux transformé en résidence hôtelière.
Cliquez sur le lien ci-dessus pour voir le détail du parcours.
A bientôt.