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18 Août 2016
Bonjour,
Notre programme du jour :
Mercredi 17 Août.
Animatrice Solange.
Lieu : D'Orry-la-Ville à La Borne Blanche, les étangs de Commelles...., le château de la Reine Blanche...
Distance environ 15 km - Allure moyenne - Pique-nique - peu de dénivelées.
Rendez-vous : RER D, pour Orry-la-Ville.
Retour : RER D à La Borne Blanche pour Paris.
Cliquez sur les flèches de droite ou de gauche pour voir les diaporamas et sur les images fixes pour les voir en grand format.
Après la traversée de la voie ferrée, nous abordons la forêt de Coye (PR) par la Route des Bordures de la Charmée (charmant !)
Le soleil commence à chauffer..
Jolie clairière au lieu-dit "La Sauvageonne".
Après environ une heure et demi de marche, nous faisons une petite halte pour faire le point et se rafraîchir, au carrefour du lieu dit "Poteau des Ecouteurs".
Nous retraversons la voie ferrée, en direction des étangs.
Nouvelle pause au Carrefour Saint-Ladre, il fait assez chaud, nous avons besoin de nous arrêter souvent pour nous hydrater et grignoter quelques petites choses.
Nous abordons les étangs par le GR1 route du Champoleux et Route de Viarmes, ils occupent un espace d'une quarantaine d'hectares, sur une longueur près de 2,5 km et d'une largeur de 250 m.
Ils sont divisés en réalité en quatre étangs distincts pour un total de 30,96 ha :
(Source Wikipedia)
Les étangs sont très appréciés par les amateurs de pêche à la ligne..
Nous passons devant le château de la Reine Blanche et continuons notre promenade sur les rives des étangs, en commençant par l'étang des Loges, puis l'étang Neuf, et l'étang de Chapron.
Sur un tronc d'arbre, deux tortues se chauffent en plein soleil, j'imagine la température sous leur carapace !
Le « Château de la Reine Blanche » situé à l’extrémité ouest des étangs de Commelles, fut bâti sur l’emplacement d’un ancien moulin désigné, autrefois avec ses dépendances, sous le nom de « Logis de Viarmes ».
Moulin de tanneur en 1426, à fouler le drap en 1533, il est loué à Philippe Lesage de 1539 à 1548 et, en 1765 à Guillaume Da, meunier à Coye.
Le Prince de Condé 1765, en fit un moulin à blé, puis en 1787, il fut converti en manufacture de papier par Mandrou de Villeneuve qui l’avait acheté au Prince.
En 1823, la propriété fut vendue par les époux Sagnier à Gandulphe Adryane.
Celle-ci avait alors pour dénomination « le Moulin de la loge de Viarmes ».
Les bâtiments étaient constitués d'un édifice principal de forme carrée à quatre niveaux, flanqué de tourelles aux angles.
Des meules et appareils divers étaient entreposés dans les différents étages, à l'exception du dernier qui était réservé au stockage du grain.
Aux environ 1800, un deuxième corps de bâtiments avait été construit, adossé au premier sur la face nord et comprenait un rez-de-chaussée, un étage et un grenier. Il servait d'habitation et de dépôt de farine. Enfin, à l'ouest, se trouvait un troisième bâtiment à deux étages, couvert en terrasse, les deux premiers étant couverts en tuiles, même les tourelles.
Ces constructions étaient complétées d’écuries, étables, appentis et hangars...
Le duc deBourbon acheta l’ensemble le 25 mars 1825 et chargea l’architecte du prince, Victor Dubois, des transformations nécessaires pour disposer d’un rendez-vous de chasse. Les deuxième et troisième corps de bâtiments furent démolis pour ne laisser que le pavillon carré qui comportait de profondes dégradation, crevasses, fissures, sans compter le mauvais état des planchers qui avaient souffert de l'humidité constante.
L'architecte fit consolider les tourelles par des contreforts englobant les culs de lampe ; les tourelles furent coiffées de terrasse en plomb dissimulées par des balustres ajourées en pierre sculptée. Des ouvertures furent modifiées, agrandies, ogivales avec encadrement moulurés, d'autres furent supprimées, des fausses fenêtres garnirent certaines façades et les tourelles.
En partie supérieure de la façade est, au-dessus de la grande croisée munie d’un balcon sculpté sur console à tête d'animaux, furent encastrés trois statues de chevaliers, ces sculptures ayant été réalisées par Bouchard et Thierry qui travaillaient à cette époque au Palais Bourbon.
A l’intérieur, les pièces du premier et du deuxième niveau sont voûtées, sur croisées d'ogive en pierre.
Une cheminée basse fut installée, sa façade est en marbre blanc aux motifs sculptés, style néo-gothique.
(Source : ONF)
Nous posons nos sacs pour un rapide pique-nique.
Solange décide de ne pas trop tarder, la chaleur devient difficilement supportable.
Nous repartons d'un bon pas vers la gare de La Borne Blanche par la Route de la Chaussée Neuve.
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A bientôt.