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26 Mars 2016
J'ai choisi de couper ce récit en deux chapitres, pour m'attarder sur la fin de la randonnée et le "fameux" pont de Montereau.
Après notre pause - rapide à cause d'un froid piquant - pique-nique, La Grande Paroisse.
Cette commune fut la villa favorite des leudes mérovingiens et prit le nom de Villam Cellas, nom primitif, qui signifie ermitage et parfois "petit monastère" par suite de groupements des ermites de l'époque carolingienne.
Légende de Saint-Germain de Paris : " Childebert 1er tomba malade en ce lieu et fut guéri miraculeusement par le saint qu'il fit appeler.
En reconnaissance, il lui donna les terres formant aujourd'hui les paroisses de Vernou, Machault et La Grande Paroisse.
La première rencontre de Louis XV et Marie Leckzinska eut lieu sur le territoire de la commune, le 4 septembre 1725.
Rue Clovis Moriot un trompe l'œil masque un petit pavillon technique.
Nous nous sommes arrêtés devant ce jardin un peu "foutraque" la propriétaire des lieux était ravie et très fière de nous montrer ses œuvres...
De La Grande Paroisse à Montereau, toujours sur le GR2, sur plusieurs kilomètres, nous traversons une grande plaine aux noms poétiques pour certains :
Au lieu dit "Le Port Pendu" nous retrouvons le bord de la Seine jusqu'au pont de Montereau.
Petite halte sur le pont de Montereau au confluent de la Seine et de l'Yonne.
La mort tragique de Jean Sans Peur, duc de Bourgogne, donne à Montereau une sanglante célébrité.
Alors que la ville connaît une période de prospérité, elle subit de nombreux sièges pendant la Guerre de 100 ans.
C’est sur le pont que le 10 septembre 1419, les conseillers du Dauphin (futur Charles VII), Tanneguy du Châtel et le sire de Barbazan, attirèrent le duc sous prétexte de parlementer, et l’assassinèrent lâchement.
Cette odieuse exécution était une triste représaille du meurtre de Louis d’Orléans, assassiné quelque temps auparavant sur les ordres du duc de Bourgogne.
Deux fois saccagé pendant les troubles de la Ligue, Montereau devint, en 1814, le théâtre d’une des belles victoires remportées par Napoléon dans son admirable campagne de Champagne.
Suite au désastre de la campagne de Russie (1812-1813) les coalisés austo-prussiens forts de 250 000 hommes envahissent la France dès janvier 1814 surprenant alors Napoléon n'a pas eu le temps de reconstituer ses armées.
Les Autrichiens remontent la Seine pour atteindre Paris.
Le 18 février 1814 ils sont à Montereau avec 18 000 hommes.
En pleine campagne de France (janvier-avril 1814) la population est effrayée et Napoléon ordonne l'offensive.
Après des jours depuis l'armée divisé en deux troupes marche sur Montereau...
[...]
Et tandis que l'artillerie de la garde tire à toute volée, l'Empereur lui-même le canon exposants avec témérité il s'exclame :
"Ne craignez rien mes amis, le boulet qui doit me tuer n'est pas encore fondu !".
L'épanouissement industriel de la ville intervient surtout au XIXème siècle, d'abord à partir des matières premières locales, tanneries, poteries, tuileries et briqueteries, fabriques de pipes en terre, et surtout une faïencerie qui emploie jusqu'à 900 ouvriers sous Napoléon III.
Les 14 et 15 juin 1940, le centre-ville est écrasé sous les bombes d'avions et les ponts détruits.
La Collégiale Notre-Dame-et-Saint-Loup est bâtie pour être le lieu de culte du chapitre de neuf chanoines fondé en 1195 par l'archevêque de Sens, Michel de Corbeil.
La tour nord "le clocher" s'élève progressivement du XIIème au XIVème siècle, la nef est du XIIIème siècle, le bas-côté nord du XIVème et le bas-côté sud du XVIème.
Du XVIème siècle datent les parties hautes de la nef, le petit portail de la tour nord, la tourelle d'escalier de la tour sud et le grand portail, contemporain de François Ier avec son tympan qui représente le Jugement Dernier.
Traversée de la ville jusqu'à la gare...
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A bientôt.