Trieste - Italie été 2015. 1/2

Bonjour,

En remontant vers la France, nous avons dû laisser l'Istrie que nous aurions voulu visiter, malheureusement le temps nous a manqué.

Nous avons retraversé la Slovénie dans sa partie ouest, nous nous sommes arrêtées à Trieste située au pied des Alpes sur la mer Adriatique au bord du golfe de Trieste et de la baie de Muggia, à proximité de la frontière italo-slovène.

Elle est le chef-lieu de la région de Frioul-Vénétie julienne et de la province de Trieste.

​Cliquez sur les flèches de droite ou de gauche pour voir les diaporamas et sur les images fixes pour les voir en grand format.

La chaleur était encore écrasante ce jour là, nous avons opté pour une visite avec audio-guide que nous nous sommes procuré à l'Office du tourisme, nous avons pu voir les principaux lieux "incontournables" de la ville.

La Piazza Dell'Unita d'Italia est la place publique principale de la ville et est également appelée piazza Grande. 

Située dans le centre-ville au pied de la colline de San Giusto, elle relie les quartiers limitrophes de Borgo Teresiano et Giuseppino Borgo. 

Rectangulaire, elle est bordée sur trois côtés de bâtiments néoclassiques et baroques tandis que le golfe de Trieste, composante de l'Adriatique, longe son quatrième côté à l'ouest. 

Sa superficie fait d'elle la plus vaste d'Europe parmi celles qui s'ouvrent ainsi sur la mer.

La fontaine des quatre continents, œuvre de Domenico Mazzoleni.

L’église paroissiale Santa Maria Maggiore n’est pas seulement un des plus grands édifices religieux de Trieste, mais aussi un des plus importants monuments de la période baroque de la ville.

Son origine, lié à l’apparition de la Compagnie de Jésus de Trieste, 

L’intérieur est divisé en trois nefs en forme de croix.

Le Maître­ Autel, surmonté de quatre statues de saints et deux anges, est dédié à l’Immaculée Conception, il date de la moitié du XVIIIème siècle.

Au-dessus de l’autel se trouve un tableau de la Vierge attribué au Sassoferrato (Jean­Baptiste Salvi, anconitain, 1609­-1685) ou à son entourage. 

A l’extrémité de la nef de gauche un autel est dédié au très Saint Crucifix.

Cet autel, avec celui qui se trouve au fond de la nef de droite, a été construit entre 1692 et 1720 par l’Evêque de Trieste Jean Muller.

La petite église de San Silvestro, située tout près de Santa Maria Maggiore, contraste par son aspect antique et sa grâce indéniable et discret.

Jusqu'à la découverte de la basilique paléochrétienne de Notre-Dame de la mer, la basilique de Saint-Sylvestre a été considéré comme l'ancien lieu de culte dans la ville.

La tradition veut que ses fondations soientt situées sur le berceau des martyrs Eufemia et Tecla. 

La basilique a été construite dans le style roman dans le milieu du XIIème siècle par l'évêque Bernardo. Malgré les siècles elle a subi quelques changements de sa structure, la rénovation de 1927 a mis en évidence des éléments d'origine romane, facilement reconnaissables par ses vitres latérales et ses arches en façade.

Le clocher, situé à gauche du bâtiment, est supposé avoir été construit à des fins défensives au Moyen Age.

Aujourd'hui, la basilique est un lieu de culte de la communauté évangélique réformée, qui comprend la communauté Vaudoise Suisse.

En 52 avant J.-C., le petit village de pêcheurs devient une importante colonie romaine sous Jules César, qui mentionne sa population dans la Guerre des Gaules, la ville s'enrichit alors de bâtiments importants….

À noter la présence d'un arc romain appelé Arc de Riccardo, du IIIème siècle av. J.-C., qui date de l'époque de la construction des murs de la cité par l'empereur Auguste.

La ville romaine était alimentée par deux aqueducs importants : le plus long partait de la Val Rosandra et mesurait 17 km de long.

Depuis le début du IIIème siècle de notre ère, l'Urbe Tergestina (Trieste) a été maintes fois soumise aux invasions barbares.

C’est seulement vers 850, lorsque l'évêque Jean de Trieste acquiert de Lothaire, roi des Francs, le pouvoir sur la ville, qu’a pu commencer une période caractérisée par une plus grande stabilité.

Ce monument est resté "fiché" dans les constructions modernes.

La Via Della Bora est un endroit très particulier où souffle le « Bora » petit vent frais dit « vent catabatique » soufflant nord nord/est avec une intensité particulière vers le haut…

Seul endroit de la ville où on peut ressentir un peu de fraicheur..

La présence chrétienne antique à Trieste remonte au martyr de San Giusto de Trieste sous l'empereur Dioclétien en l'an 303, qui a donné son nom à la cathédrale de Trieste érigée au Vème siècle.

Au siècle suivant, Trieste devient le siège épiscopal du diocèse de Trieste.

En 1054 l'église chrétienne se sépare entre catholiques et orthodoxes : les deux obédiences ont toujours été présentes en ville, mais au fil des siècles la première, soutenue par l'Empire germanique puis les Habsbourg, l'a largement emporté sur les secondes, et rassemble la grande majorité des Triestins, les orthodoxes sont surtout les minorités serbe, grecque et roumaine de la ville.

La Cathédrale Basilique de San Giusto est le principal édifice religieux de l'Église catholique de la ville de Trieste, il est situé au sommet de la colline surplombant la ville.

Tel que rapporté par la plupart des historiens de Trieste, l'aspect actuel de la basilique provient de l'unification des deux églises préexistantes de Santa Maria et celui consacré au martyr San Giusto, qui ont été réunies sous un même bâtiment par Mgr Rodolfo Pedrazzani de Robecco pour doter la ville d'une imposante cathédrale. …/…

En Novembre 1899, le pape Léon XIII a élevé au rang de basilique mineure.

L'austère façade de l'église est ornée d'une immense rosace de pierre karstique élaboré sur place par des maîtres tailleurs de pierre embauchés à Soncino.

Le portail d'entrée était situé dans un ancien tombeau.

Le clocher, du XVIème siècle, abrite cinq grosses cloches dont la plus grande est dédiée à San Giusto. Sur le côté, dans une niche gothique, une statue romano-byzantine de San Giusto (Xème et XIèmes siècles) tenant dans une main une maquette de la ville et dans l’autre, la palme du martyr.

Les deux absides latérales (correspondant à ceux des deux chapelles de Santa-Maria et San Giusto) sont décorées avec de magnifiques mosaïques, le travail des maîtres vénitiens et Constantinople. 

La fresque avec le Couronnement de la Vierge Marie a été remplacé par une mosaïque du même thème. Le Trésor, caché derrière une énorme grille baroque, contenant encore de nombreux objets précieux, bien qu’il fut pillé en 1984. 

A suivre...