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28 Septembre 2015
Bonjour,
Après avoir admiré ces deux magnifiques domaines que sont les Châteaux de Chamarande et de Gillevoisin, un léger crachin nous a contrariés, nous étions sûrs que les prévisions nous épargneraient, en réalité cela n'a pas été trop catastrophique, beaucoup de mes compagnons étaient plus prudents que moi, je me suis un peu mouillée mais sans conséquences, j'ai eu beaucoup à souffrir des intempéries lors du forum des Associations, le 12 septembre où nous avons dû subir des pluies torrentielles et glaciales.
A noter, nous avons fait cette randonnée en hiver 2010 VOIR
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Nous avons repris notre chemin par le GR655, dans le Parc Naturel Régional du Gâtinais, entre les lieux-dits Les Fonceaux et le Bois de la Bouillie, émaillé de quelques dénivelées...jusqu'à La Grande des Bois.
Nous sommes en Beauce, région naturelle à vocation agricole très fertile qui couvre près de 600 000 hectares répartis sur 5 départements !
Les propriétaires de cette belle ferme ont proposé, à ceux qui le souhaitaient, un abri dans leur garage pour notre pause pique-nique.
Je n'y suis pas allée, j'ai trop peur des chiens, bien que celui-ci était attaché... j'ai peur quand même..
En remontant la Beauce de Pocancy, le petit crachin s'est manifesté par intermittence...
Nous nous sommes arrêtés à la ferme de Pocancy qui propose des antiquités, (vieux outils, matériel agricole et autres objets hétéroclites) malheureusement, nous avons été priés de sortir de la cour par le propriétaire des lieux prétextant que Madame était absente.
Tout près de la ferme, nous sommes allés voir le dolmen dit de la Pierre levée »daté du néolithique (environ 5 000 ans avant JC.).
Situé à 600 mètres de la ferme de Pocancy, il est indiqué sur le cadastre au lieu-dit « sous la pierre levée ».
Les dolmens sont des chambres funéraires, des caveaux mortuaires servant à des familles ou à des tribus.
Contrairement à ce qu’on a l’habitude d’appeler « dolmen » c’est-à-dire une pierre couchée, le dolmen de Janville a pris le nom de « Pierre levée ».
« Il se compose de onze pierres, neuf supports et de deux tables formant une chambre assez régulière, exactement orientée de l’est à l’ouest et est précédée à l’est d’un vestibule… » aujourd’hui disparu.
La principale dalle de couverture en grès de 4,10 mètres de longueur est de 3,60 mètres de large pèserait 16 tonnes environ.
Vers 1870 le dolmen est fouillé par Charles Leclère qui y trouve une dizaine de squelettes reposant sur un lit de cailloux ronds.
En 1872, M. de Souancé, archéologue-amateur de Lardy, achète le dolmen pour le protéger.
Le 15 décembre 1949, le dolmen est classé aux Monuments Historiques.
Nous avons joyeusement immortalisé cet instant de retour au néolithique !!
Cœur de l'ancien hameau de Janville, la pompe, toujours en place, permet de puiser l'eau d'une source. Un lavoir communal, existant déjà en 1915, est aménagé à proximité.
Il s'agit d'un simple bassin aux rebords inclinés garnis de bois.
Pour battre le linge, les femmes s'agenouillaient dans une caisse rendue plus confortable par du tissu ou de la paille. Une petite vanne assure le contrôle du niveau de l'eau. Le lavoir a été utilisé jusque dans les années 1950.
« A la maison, le linge est essangé (prélevé). Jeté dans un baquet, il est savonné, brossé sur une planche, tordu, puis disposé dans une lessiveuse placée sur un poêle.
Lorsque le linge a bouilli, la lessiveuse est transportée au lavoir dans une brouette.
La laveuse installe sa boîte à laver garnie de paille et elle s’agenouille.
Là, le linge est frotté avec du savon de Marseille et une brosse en chiendent.
Ensuite, à nouveau frappé au battoir, le linge est rincé, puis jeté sur la basse en bois pour égoutter ».
D'après la tradition, cette appellation de « Goujon » est due aux poissons du même nom présents en abondance dans la Juine jusqu'au début du XXe siècle.
Le Moulin de goujon situé sur l’emplacement « d’une masure et d’un jardin au lieu appelé le Goujon sous la motte » est un moulin à farine, bâti en 1841.
Au XVIIème siècle le transport par bateau se développe sur la rivière et de nombreux moulins prospèrent dans la vallée ce qui entraîne de multiples conflits entre bateliers et meuniers.
La destruction du moulin fut demandée pour rétablir la navigation. Il est hors d’usage en 1876 puis reconstruit suite à des querelles entre les propriétaires des moulins des Scellés et de Goujon.
La cessation des activités meunières, semble se situer fin XIXème, début XXème siècle.
Il est aujourd’hui une maison d’habitation avec deux niveaux de moins qu’à son origine.
Le petit bâtiment visible sur la photo, abrite l’ancienne roue à aube. (Impossible d'avoir une autre vue du moulin de l'extérieur).
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A très bientôt...