19 Juillet 2015
Bonjour,
Après de nombreux débats et un an après l’effondrement d’une partie du grillage, tombée à la Seine en raison du poids des cadenas, le premier adjoint à la maire de Paris, chargé de la culture, a décidé de délester les grilles du million de cadenas, soit 45 tonnes de ferraille qui menaçaient l'édifice dans son ensemble.
Cliquez sur les images pour les voir en grand format, puis sur les flèches de droite ou de gauche pour voir les diaporamas s'il y a lieu.
J'ai pris ces deux photos en juillet 2010, il y avait très peu de cadenas, nous avons pique-niqué le soir sur la passerelle, coutume chère aux touristes et aux parisiens, interdite depuis...
Revenons en 2015, en nous approchant, on remarque que les grilles qui mènent à la passerelle ne sont pas (encore) débarrassées des cadenas.
À Paris, cette coutume a commencé en 2008 sur le pont des Arts.
La mairie de Paris déclare « que cette mode pose la question de la préservation du patrimoine ».
La ville de Paris décide le 11 août 2014 d'inviter les couples à se prendre en photo sur le pont et de publier les images sur un site dédié, déclarant que « les cadenas ne sont pas bons pour le patrimoine parisien » et ne sont pas « l'idéal pour symboliser l'amour ».
Place à une exposition provisoire de « streetArt ».
Œuvre de Brusk, artiste lyonnais qui a représenté des cadenas dégoulinants, « comme s’ils coulaient ».
Du mauve des « calligraffitis » du Tunisien El Seed qui courent, telles des arabesques, sur cette passerelle reliant l’Institut et le Louvre, au bleu sombre des cordons enchevêtrés du Portugais Pantonio, jamais le pont des Arts n’a arboré des couleurs aussi vives !
Jace le Réunionnais, il a peint une cinquantaine de panneaux mettant en scène des personnages aux silhouettes très stylisées.
Comme une signature, il a écrit ce cri du cœur sur l’un des parapets : « Je suis Paris ».
A bientôt..