Randonnée de Beynes à Orgerus-Behoust 21 km.

Bonjour,

MARDI 23 JUIN Animateur Gérard.

Lieu : de Beynes à Orgerus, par la Grande Table, la Petite Table, chapelle St-Santin, la Côte au Curé, la forêt des Quatre Piliers, la Vieux-Vigne

Distance 19 km – Allure moyenne – Quelques dénivelées - Pique-nique.

Rendez-vous : Gare Montparnasse pour Beynes (dir. Mantes-la-Jolie par Plaisir)

Retour : Orgerus-Behoust pour la gare Montparnasse)

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A la sortie de la gare, nous longeons la voie ferrée.

Très vite dans le centre ville, nous découvrons de très jolies maisons de pierre et le lavoir installé sur la Mauldre, rivière qui prend sa source à 135 m d'altitude près du hameau de Maison Blanche à la limite des communes de Saint-Rémy-l'Honoré et de Coignières.

Le château est fortement remanié au XVème siècle par son propriétaire Robert d’Estouteville.

Beynes participe alors à la défense de Paris contre les Anglais.

Le lieu-dit « La Prise aux Anglais », sur la route menant au hameau de la Couperiez, rappelle l’attaque anglaise.

Au XVIème siècle, le fief de Beynes est offert par Henri II à Diane de Poitiers, qui donne au château une vocation résidentiel.

Abandonné au XVIIIème siècle le château et re-découvert au milieu du XXème siècle et inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en 1959.

En novembre 2010, des fouilles archéologiques ont permis de mettre à jour des vestiges de maçonnées dans un état de conservation remarquable.

Église paroissiale Saint-Martin (fermée) dépend de l’abbaye parisienne de Saint-Magloire.

Elle date, pour sa partie la plus ancienne, du XIème siècle mais fut de nombreuses fois remaniée jusqu’au XVIIIème siècle.

L’église accueille plusieurs éléments remarquables : une vierge à l’enfant polychrome du XIVème siècle, une chaire et un autel du XVIIIème siècle, tous trois classés Monuments Historiques.

Forêt Domaniale de Beynes, côte du Petit Dieu.

Autrefois très giboyeux, il fut très tôt prisé par les chasses seigneurialee et royales.

Les premiers tracés de routes de chasse datent de François Ier.

En direction de la petite chapelle que nous verrons plus tard, nous traversons une grande plaine aux jolis non de lieux-dits :

• La Beauve de Marcq,
• Les Châtaigniers,
• Les Graviers,
• Bois Brétillard.

Les champs de lin, maïs, blé, seigle, orge dont certains sont parsemés de coquelicots, que du bonheur pour des gens habitués aux trottoirs parisiens....

Au milieu du IIIème siècle l’église romaine envoya des missionnaires porter l’Évangile dans le centre des Gaules.

C’est ainsi que l’un d’eux vint évangéliser la région de Lutèce (Paris) dont il sera le premier évêque : il se nommait Saint-Denis.

Il réunit autour de lui de nombreux disciples parmi lesquels Saintin qu’il envoya comme missionnaire pour étendre la foi dans les régions entourant Paris.

Saintin évangilisa la Beauce et le pays de Chartres, puis il fonda l’église de Meaux, enfin, il fut envoyé vers les régions de lest et parvint à Verdun.

Il y occupera le siège d’évêque pendant 24 ans. Il reviendra à Meaux pour plaider la cause des chrétiens persécutés par leur gouverneur romain. Saintin sera emprisonné et mourra dans sa prison vers 356.

A l’endroit présumé où le Saint-Patron s’arrêta pour prêcher la foi à nos ancêtres et pour perpétuer le souvenir de son passage à Auteuil, les gens du pays construisirent au Xème siècle, un oratoire.

Vers l’an 1200, un calvaire le remplaça, enfin au XVème siècle, on y érigea une chapelle.

Lavoir communal d'Autouillet.

C'est dans le minuscule jardin de l'église que le curé de la paroisse nous a autorisés à poser nos sacs pour notre pique-nique.

L'église paroissiale d'Autouillet (fermée) comporte un vaisseau unique rectangulaire.

Le clocher, érigé entre la nef et le chœur du sanctuaire, comprend un étage couvert d'un toit en bâtière ; ses combles sont percés de baies romanes.

La nef, qui se prolonge par le presbytère, a subi des aménagements tardifs, notamment en ce qui concerne ses ouvertures et sa charpente.

Des contreforts consolident la masse du chœur et du clocher. Avec l'installation dans le chevet plat de l'édifice d'un retable au cours du XVIIIesiècle, la baie axiale cintrée doit être murée.

Source (Topic-Topos)

Le village est joliment fleuri de roses trémières, pois de senteurs, fushias etc...

Petite pause près de Flexanville, rue du Pont, nous nous extasions devant ce champs parsemé de coquelicots

Eglise Saint-Germain de Paris à Flexanville.

Après Flexanville, toujours sur le GR11, nous traversons une d'autres plaines aux jolis noms...

• La Pièce des Pierres,
• Morfondu,
• Le Breuil,
• Le clos de la Fontaine...

​...et traversée de la rivière La Flexanville.

Église Saint-Pierre-aux-Liens (fermée), XVème (Inscrite à l'Inventaire des Monuments Historiques), construite sur l'emplacement d'une première église dont subsiste le clocher XIIème ; nef du XVIème siècle, lambrissée terminée par un chœur polygonal voûté d'ogives, clocher carré massif à un étage percé de baies géminées flanqué d'une tourelle d'escalier et appuyé de contreforts aux angles ; autel en bois et retable XVIIe, bas-reliefs funéraires derrière l'autel, statues en bois de saint Pierre XVème et saint Damien XVIIème.

Arrivée à la gare d'Orgerus-Behoust.

Tracé en rouge de notre parcours.

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A bientôt..