26 Octobre 2014
Bonjour,
Cette journée est restée brumeuse et humide, cela ne nous a pas empêchés de nous promener et d'explorer le quartier dit "Le Petit Côté" en sortant de l'Eglise Saint-Nicolas.
Ce quartier, fondé en 1257, surplombé par le château, offre une superbe vue sur la Vieille Ville.
Le Petit Côté, riche en splendides palais et maisons baroques, est la partie de la cité qui a le moins subi les assauts de l'époque moderne.
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Nous avons déjeuné dans une taverne, très touristique, où le garçon met sur les tables le drapeau d'origine des clients 🇫🇷 !!
Pendant les années 1980, John Lennon est devenu le symbole de liberté et de paix pour tous les Tchèques manifestants anti-gouvernementaux, alors qu’ils griffonnaient ses textes et d’autres slogans politiques sur ce mur.
Des citations célèbres comme "give peace a chance" ("Donnes une chance à la paix") jusqu’aux sentiments personnels des individus vivant à cette période, le mur était un rappel pertinent de la façon dont les choses se passaient.
Evidemment ces inscriptions ne pouvaient qu’irriter le pouvoir communiste, qui faisait effacer toutes les inscriptions dissidentes, ou faisait repeindre toute la surface du mur.
Ni la musique, ni les chansons de John Lennon n’étaient les bienvenues dans ce pays dirigé par le communiste Gustáv Husák.
Beaucoup craignaient que le mur perde alors son sens et sa résonance politique, mais cela ne s’est pas produit. Les gens ont simplement continué à faire des graffitis sur le mur et il est maintenant tel qu’il était à cette période et est toujours un puissant rappel du passé.
D’une vingtaine de mètres de long, le mur John Lennon est devenu un symbole de paix et de liberté pour beaucoup de Tchèques et de touristes.
Finalement, on peut se demander si cette tradition perdurera à l’avenir…
En tout cas, si la mémoire de John Lennon venait à s’effacer dans cinquante ou soixante ans, gageons que son message, lui, restera tout aussi vivant.
Le bras de la Vlata, isole l'île Kampa du reste du Petit Côté, prit au XIXème siècle le nom de Čertovská, la rivière du Diable, (voir la statuette à son effigie entre les cadenas) à cause, paraît-il, du tempérament démoniaque d'une femme habitant la place de Malte voisine.
Le cours d'eau entraîna pendant des siècles les roues de moulins dont celui du Grand Prieuré, dont la roue restaurée, tourne toujours. Elle est entrée en service en 1598 et fonctionna jusqu'en 1936.
Le pont est aussi "victime" de la mode des cadenas d'amour qui fleurissent sur notre Pont des Arts.
Le Pont Charles désormais piéton alors que jadis quatre attelages pouvaient y passer de front.
Le monument le plus célèbre de Prague, il relie le Petit Côté à la Vieille Ville.
Plusieurs dizaines de statues dominent ses parapets, des copies, pour la plupart, les originaux se trouvant au Lapidarium de Musée National.
Crucifix de XVIIème siècle.
Pendant plus de 200 ans, une croix de bois se dressa seule sur le pont.
Le Christ doré date de 1629.
Un juif accusé de blasphème paya les mots en hébreu signifiant :
Plusieurs reliefs du pont décrivent le martyre de Jean Népomucène. Depuis des siècles, on dit que toucher la représentation du saint porte bonheur.
A suivre, le couvent du Stratov...