4 Octobre 2013
Bonjour,
A notre retour de Bretagne, quelques-uns de nos animateurs ont organisé des randonnées avec visite de monuments ou autres châteaux.
Le 14 aout, Claude nous a proposé de nous promener et de visiter le château d'Ecouen, rendez-vous pris pour 9 heures à la gare du Nord, direction Groslay.
Notre premier arrêt à l'Eglise Saint-Martin de Groslay
L'église Saint-Martin catholique paroissiale de Groslay se compose essentiellement d'une nef et d'un bas-côté gothiques du XIIème siècle, et d'un prolongement de la nef avec un chœur à l'abside en hémicycle ainsi que d'un collatéral nord et d'un prolongement du collatéral sud du XVIème siècle.
Ruines de l'église de Piscop érigée en paroisse en 1211 et disposait alors d'une chapelle. Une petite église Renaissance a été bâtie à son emplacement au cours du XVIème siècle, comportant une nef de quatre travées, un chœur en hémicycle et des bas-côtés, communiquant avec la nef par des arcades plein cintre. Le clocher en bâtière se dresse au nord de la première travée de la nef. Il comporte quatre niveaux, et l'étage supérieur est percé sur chaque face de deux baies abat-son plein cintre. Les autres baies sont également plein cintre. L'église est abandonnée en 1806, puis finalement remise en état et utilisé de nouveau pour le culte à partir de 1840. L'effondrement du toit en 1955 met définitivement un terme à l'utilisation de l'église. Le clocher reste intact, mais seuls le mur nord de la nef, le mur du chœur et environ la moitié du mur sud de la nef subsistent. Ces vestiges ont bénéficié d'une restauration en 1985 en vue de les pérenniser en l'état. Les arcades ont été bouchées pour des raisons de stabilité.
De Piscop, par le GR nommé Ceinture verte de l'île de France, Le Petit Brice, la plaine du Moulin, nous atteignons le Château d'Ecouen.
Joyau de larchitecture française de la Renaissance, le château est édifié à partir de 1538 par Anne de Montmorency, connétable de France (chef des armées) et principal ministre des rois de François 1er (1514-1547) et Henri II (1547-1559).
Propriété de la Légion d'Honneur depuis Napoléon 1er, l'édifice est transformé par la volonté d'André Malraux en musée national de la Renaissance afin de proposer un dialogue original et fécond entre l'architecture et son décor, d'une part, les collections d'arts décoratifs provenant de misée de Cluny à Paris, d'autre part.
A suivre...