Chemins de Stevenson, de Monastier sur Gazeille à Cayres, 23 km.

Bonjour,

Après la visite de Monastier sur  Gazeille dont ci-dessous ce qu'en disait R.L. Stevenson : "Dans une petite localité, nommée Le Monastier, sise en une agréable vallée de la montagne, à quinze milles du Puy, j'ai passé environ un mois de journées délicieuses. Le Monastier est fameux par la fabrication des dentelles, par l'ivrognerie, par la liberté des propos et les dissensions politiques sans égales.....Un touriste de mon genre était jusqu'alors chose inouïe dans cette région. On m'y considérait avec une piété dédaigneuse comme un individu qui aurait décidé un voyage dans la lune."

Partis de Monastier sur Gazeille vers 8 h 30, nous sommes allés faire quelques courses au supermarché pour le pique-nique et en route sur le GR70 à destination de Cayres - 23 KM.

Il faisait froid, le vent était glacial, nous étions à 950 mètres d'altitude.

Nous savions que le temps devait s'améliorer dans la journée, le moral était bon, nous avons traversé des villages aux magnifiques maisons de pierres, un joli lavoir...un bel oratoire...

Puis des chemins bordés de genêts en fleurs, des orchidées blanches et roses. Dans les champs des lentilles, des vaches, des moutons noirs, race du Velay qui donne une excellente viande, des moutons blancs aussi, tous tondus par ce froid, on avait l'impression qu'ils étaient tous nus !

Nous sommes arrivés à Saint Martin de Fugères, et son église du XII^ème. 

Nous rencontrons un troupeau de 400 moutons, dont le berger ci-dessous hurlait des ordres aux chiens noirs. Le groupe s'est approché de près pour bavarder avec le brave homme, moi je suis restée en retrait, j'ai un peu la frousse des chiens et je pensait que le groupe pouvait exciter les chiens qui aboyaient très fort.
 

Je ne comprends toujours pas ce qui s'est passé dans la tête d'un des chiens, il s'est précipité sur moi et m'a mordu dans la fesse au niveau de la culotte de cheval, (les dames savent bien de quel endroit je parle, vous savez celui qui a une bonne couche de cellulite !) Tout le monde était autour de moi en quelques secondes, mon pantalon sur les genoux, et le vieux berger aux premières loges, qui était désolé et qui n'en perdait pas une miette ! Il est évident que lorsque nous lui avons demandé si ses chiens étaient vaccinés, il nous a regardé comme si nous lui demandions la lune. Morsure sans gravité, mais saignant quand même, j'ai gagné un bel hématome et une peur des chiens qui ne sont pas attachés, pour une randonneuse, c'est malin.

Nous sommes arrivés à Goudet, où nous avons pique-niqué au bord de la Loire au pied des ruines du château de Beaufort XIII^ème.
Il faisait un peu plus chaud, nous avons fait une petite sieste, j'en ai profité pour mettre une main sur une clôture électrique, décidément ce jour était particulier pour moi.

Francine, Gérard et Lucien ont été boire un café à l'auberge, et nous sommes repartis pour Cayres, la fin du parcours a été longue, le vent s'est levé, et nous sommes arrivés au gîte très fatigués.
à suivre.....