Randonnée de Coignières à Beynes - 23 Km.

Bonjour,

Mercredi matin lorsque nous sommes arrivés à la Gare Montparnasse, j'espérais secrètement que la petite boutique qui se trouve non loin de notre point de rendez-vous, soit ouverte à 8 heures, j'avais l'habitude d'y faire un petit tour en attendant le groupe, je pensais repérer quelques bonnes affaires, eh oui c'était le 1er jour des soldes ! Eh bien, juste ce jour là, la grille métallique était baissée, pas le moindre signe de vie ! Tant pis, mais je trouve cela rigolo.

Cela dit, la journée ne s'annonçait pas très belle, mais nous avions vraiment envie de bouger après les fêtes, il fallait absolument prendre l’air.

Arrivés à Coignières, il faisait pas chaud,

nous avons hâté le pas sur le GR11, nous  avons traversé une partie de la ville, je ne savais pas qu’il y avait eu dans cette région de nombreux bombardements en juin/juillet 1944, quelques monuments rappellent ces évènements.

Nous sommes entrés dans la forêt dite « Bois des Hautes Bruyères » nous avons longé le Grand Etang,

et nous sommes arrivés à SAINT REMY L’HONORE

construite pas les religieuses de Haute Bruyère dans la seconde moitié du XIIème siècle.

Quelques dénivelées nous ont donné un peu chaud en entrant dans le Bois de la côte, en cours de nettoyage.

Nous sommes passés près d’Houjarray où se trouve la maison de Jean Monnet, dite « maison où est née l’Europe » nous l’avions visitée à l’occasion d’une autre randonnée.

Traversée de Mareil le Guyon , et remontée sur Neauphle le Vieux.

Nous sommes entrés dans un cimetière où sont enterrés les membres d’un équipage d’une forteresse bombardée en juin 1944, les soldats morts étaient Britanniques, Australiens, et Canadiens, ils avaient de 19 à 23 ans, no comment.

Vers 15 heures il a commencé à pleuvoir, l’allure a un peu accéléré, les chaussures se sont alourdies, le terrains devenait glissant et collant par endroits, mais ce n’est pas si peu de choses qui nous arrêtent, de toutes façons nous n’avions pas le choix, il, fallait continuer !

Par moments nous avons longé la Mauldre, et ses jolis lavoirs,

nous sommes entrés dans la forêt domaniale de Beynes avec de nouveau de belles dénivelées jusqu’à la gare de Beynes, la pluie s’est un peu calmée, mais nous étions transis de froid.

Arrivés à la gare Montparnasse, je n’ai même plus pensé à la petite boutique, il n’était pas pensable de faire du lèche-vitrines dans l’état où nous étions, crottés et trempés, un seul objectif nous taraudait : une douche chaude et une opération vautrage……..

A la prochaine.