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Randonnée, voyages, visites, photos, nature...

Carnets de r@ndos et de voy@ges...

Pélerin, randonneur.


Bonjour,
Juste une petite mise au point pour mes lecteurs ; si nous avons entrepris ce "chemin" ce n'est pas avec l'étiquette de pélerin, nous sommes des passionnés de randonnée et, à l'initiative d'une de nos amies, nous avons décidé d'entreprendre ce chemin au départ du Puy en 2005, nous avons parcourus 1064 Km en 5 étapes, nous sommes arrivés cette année à Burgos (je sais, je suis en retard sur mes articles !) et sommes décidés à continuer l'année prochaine, je vous tiendrai au courant.
Malgré notre statut de non-religieux, nous avons beaucoup aimé cette expérience, nous avons rencontré des gens de toutes origines et partagé des moments extraordinaires, nous avons traversé des régions sublimes, vu des merveilles d'architectures religieuses, j'ai essayé de transcrire tous ces sentiments dans mes articles, je n'ai pas trop de don d'écriture, mais j'espère que j'ai su vous faire partager cette expérience qui restera, pour moi, très enrichissante, et elle n'est pas finie...


Nous avons eu des moments difficiles lorsque nous devions cumuler une étape de 28 Km et le lendemain 29 Km, que nous avons eu des journées entière de pluie, des coups de pompe, mais pas assez pour nous décourager.

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"Il y a huit mille à monter et autant à descendre" dit Aimery Picaud, dans le premier "Guide du Pèlerin" (XIIème siècle). Du col de Roncevaux, où fut édifié en 1132 le célèbre hôpital de notre Dame de Roncevaux, les jacquets ont encore 800 kilomètres à parcourir pour atteindre enfin Saint-Jacques-de-Compostelle.



Le pèlerin médiéval est vêtu d'une tunique d'étoffe grossière, longue pour les femmes, courte pour les hommes. Un chaperon recouvre les épaules, un chapeau à large bord protège la tête. La pélerine n'apparaît qu'au XVème siècle... Les accessoires indispensables : le bourdon (bâton), la besace, la boîte à certificats (XYème siècle), la calebasse... et au retour l'emblématique coquille ramassée sur le littoral de Galice.
Ces pélerins marchaient jusqu'à épuisement, ils pouvaient parcourir jusqu'à 70 Km et s'écrouler d'épuisement dans le fossé.

Plus rien à voir avec l'actuel randonneur, de nos jours l'équipement s'est modernisé, nous faisons des étapes de 30 Km maximum, et nous dormons dans des gîtes ou des hotels.

A bientôt...





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L
sûrement une expérience humaine enrichissante où il faut pousser ses limites physiques! bravo
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A
Bonjour Danet - Et bien, je trouve aussi que c'est merveilleux de faire de telles randonnée sans être pour autant croyants ! Bon mardi à toi - Alain
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M
Il y a beaucoup de pélerins qui sont de simples randonneurs et qui font ce chemin. Je suppose que si j'étais passionnée de randonnée et très entraînée, j'aurais envie de le faire aussi et pourtant dieu et moi.... Bises D@net.
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